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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 16:42

Hier, 8 septembre 2007, avait lieu la journée des associations à Ozoir.

Cette manifestation, organisée par la municipalité, permet aux associations de se présenter à la population et de recruter de nouveau membres. Le gymnase Belle-Croix, qui l'accueillait, était séparé en 2 parties de taille inégale : d'un (grand) côté, les associations sportives, d'un (petit) autre, les associations "culturelles", dont AGIR LIBRE, association locale dont j'ai participé à la création, en 2001, et dont je suis Président. AGIR LIBRE est également, depuis l'origine, un cercle local de Génération Libérale et, depuis moins longtemps, le
comité Liberté Chérie de la Brie.

C'est la 3e fois que nous avions un stand. Seul de notre association à pouvoir assurer une permanence, cette année, je suis heureux d'être arrivé à entrer en contact avec bien plus de monde que les fois précédentes. Voici comment je m'y suis pris.

Mon stand comportait deux panneaux, sur lesquels j'avais accroché 3 T-shirts de Liberté Chérie (dont "Enjoy Capitalism" et " CGT : 35 heures de grève payées 39") et quelques textes de Frédéric Bastiat. Devant, deux chaises et une table, sur laquelle j'avais disposé une bonne quinzaine de livres libéraux et l'affiche de la "Fête de la Liberté" du 16 juillet 2007. Plusieurs mètres devant la table, pour que les passants ne puissent le manquer, j'avais disposé un tréteau sur les faces duquel figurait une affiche présentant le "
Jour de la libération fiscale" : "Le 16 juillet 2007, vous commencez enfin à travailler pour vous et votre famille". Cette affiche en a intrigué et attiré plus d'un vers notre stand !

J'avais préparé des bordereaux couvrant chacun un tiers de page A4. Leur partie haute comportait le texte suivant :
"Libéral" ou "libéralisme", cela évoque pour moi ...
suivi d'une zone blanche permettant d'écrire 5 ou 6 lignes.
La partie basse permettait à la personne interrogée de me laisser ses coordonnées (adresse mél, en particulier) et de m'indiquer si elle soutenait AGIR LIBRE,
Liberté Chérie et Contribuables Associés et si elle autorisait ces associations à la tenir informée de leurs activités.

Dès qu'un personne jetait un regard vers notre stand, ou s'en approchait, j'engageait la conversation, dans un ordre indifférent,
- en lui proposant un pin's pour célébrer le
jour de libération fiscale ;
- en lui demandant de bien vouloir répondre à la question du bordereau précité.
La plupart des gens s'y prêtait de bonne grâce. Certains ajoutaient leurs coordonnées sans qu'il soit besoin de le leur demander.

Voici quelques-un des commentaires récupérés :
- Lisa : "Le libéralisme s'oppose au protectionnisme en économie. C'est la liberté des marchés, la liberté en général (moeurs, ...)"
- "Libéralisme : tout est permis aux plus aisés. Diminution, disparition de la classe moyenne."
- Léone : "Cela exprime pour moi la liberté. Être libre pour être au service des autres"
- Une dame : "Système économique avec un minimum d'intervention de l'Etat et permettant un développement libre de l'entreprise, sans prise en compte des réalités sociales"
- Michel : "Ces deux termes évoquent pour moi : chacun pour soi, Dieu pour tous. En d'autres mots, ce n'est pas un exemple à suivre."
- Richard : "Une grande liberté de mouvement, permettant beaucoup d'initiatives privées et publiques"
- Stéphanie : "Liberté"
- Catherine : "Liberté individuelle, sans entraver celle des autres. Respecter la pensée d'autrui"
- Serge : "Être libéral, c'est être en accord avec autui sans idée partisanne"
- Un monsieur : "Chacun pour soi. Le jour de la libération fiscale ? On ne travaille pas pour l'Etat, mais pour la collectivité ! L'Etat, c'est moi."
- Ginette : "Quelque chose qui sort des règles établies et, surtout, du carcan de certaines lois. Le libéralisme peut être positif ou négatif : s'il n'est pas encadré, il peut y avoir des abus"
- Bernard : "Le libéralisme est quelque chose de très dangereux, s'il est mal utilisé. C'est la porte ouverte à n'importe quel abus. Le libéralisme doit être contrôlé, mais alors ce n'est plus du libéralisme."
- Frédéric, auditeur de Radio Courtoisie, fan de Patrick Simon, et qui m'achète un exemplaire de "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas", de
Frédéric Bastiat : "Liberté d'entreprendre"
- Irène : "Empire de l'argent. Inhumain. Anti ècolo. Anti bien-être de l'homme. Pouvoir suprême de l'argent".
- Un monsieur, membre de la Fédération des Motards en Colère : "La légalité d'agir à sa guise pour tout le monde. Avoir le choix de travailler comme on veut"
- Un monsieur : "A l'heure actuelle (2007), quelque chose d'excessif dans ses manifestations et qui, à mon avis, ne concourt pas au bien-être futur de la totalité de l'humanité"
- Annette, une catholique : "Les Etats-Unis, le régime américain avec surtout le pouvoir de l'argent. Les hommes sont seconds. Je trouve que ce n'est pas dans la ligne du christianisme".
- Marguerite, une Antillaise très ouverte, joyeuse, positive, mère de 4 enfants et ne sortant jamais sans chapeau : "Être libéral, c'est faire des choses selon ses convictions, ses idées. J'en ai une image positive"
- Florence, dont le texte me plait bien : "Le respect des valeurs politiques, religieuses, culturelles. La prise de conscience que chacun est responsable de ses actes, de ses pensées, de l'avenir de notre société, de notre environnement, de nos enfants. Chacun à sa place, sans jamais oublier l'autre, sans oublier les lois ... Chacun à notre niveau, nous pouvons construire un monde libéral"

Chaque année, l'association "Paroles d'Ozoir" fait parler d'elle. Composée majoritairement de personnes "de gauche", s'opposant, notamment via le journal "Ricochets", au maire UMP, Jean-François Oneto, elles sont systématiquement privées de stand par celui-ci. Cette année, ses membres, arborant un T-shirt de leur association, ont largement parcouru les allées du gymnase Belle-Croix et ont tenu un stand à l'exterieur de celui-ci, sur le trottoir faisant face à l'entrée.
Je trouve cette attitude de la mairie à la fois injuste (tous n'ont pas les mêmes droits !) et contre-productive : elle  contribue à rendre le maire antipathique aux yeux de beaucoup et à faire de la publicité à bon compte à Paroles d'Ozoir. Dans une commune libérale, la mairie, conformément au
principe de subsidiarité, n'interviendrait pas dans les affaires des associations en les subventionnant ou en organisant de telles manifestations.

 

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