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Blog de Thierry Jallas
Chrétien, donc libéral : "Rien par force, tout par amour"
(devise de saint François de
Sales) |
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Le but de ces sociétés est évidemment un nivellement général de satisfaction, une répartition sur toutes les époques de la vie des salaires gagnés dans les bons jours. Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense. Les associés s'y sentent soutenus par le sentiment de la sécurité, un des plus précieux et des plus consolants qui puissent accompagner l'homme dans son pèlerinage ici-bas. De plus, ils sentent tous leur dépendance réciproque, l'utilité dont ils sont les uns pour les autres; ils comprennent à quel point le bien et le mal de chaque individu ou de chaque profession deviennent le bien et le mal communs; ils se rallient autour de quelques cérémonies religieuses prévues par leurs statuts; enfin ils sont appelés à exercer les uns sur les autres cette surveillance vigilante, si propre à inspirer le respect de soi-même en même temps que le sentiment de la dignité humaine, ce premier et difficile échelon de toute civilisation.
Ce qui a fait jusqu'ici le succès de ces sociétés, — succès lent à la vérité comme tout ce qui concerne les masses, — c'est la liberté, et cela s'explique.
Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes[5]. Le jour où tous les citoyens diraient: « Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d'ouvrage, » il serait à craindre qu'on ne vît se développer, à un point dangereux, le penchant naturel de l'homme vers l'inertie, et que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux. Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque, qui est pour l'association une garantie d'existence, pour chaque associé une certitude qu'il ne joue pas le rôle de dupe, fait en outre la vraie moralité de l'institution. Grâce à elle, on voit disparaître peu à peu l'ivrognerie et la débauche, car quel droit aurait au secours de la caisse commune un homme à qui l'on pourrait prouver qu'il s'est volontairement attiré la maladie et le chômage, par sa faute et par suite d'habitudes vicieuses ? C'est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité, dont l'association, par elle-même, tendait à affaiblir le ressort.
Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds. Il faut qu'elles puissent faire plier leurs règlements aux exigences de chaque localité.
Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu'il s'attribuera. Son premier soin sera de s'emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable[6]. « Car, dira-t-il, n'est-il pas bien naturel et bien juste que l'État contribue à une œuvre si grande, si généreuse, si philanthropique, si humanitaire ? » Première injustice: Faire entrer de force dans la société, et par le côté des cotisations, des citoyens qui ne doivent pas concourir aux répartitions de secours. Ensuite, sous prétexte d'unité, de solidarité (que sais-je ?), il s'avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise a un règlement uniforme.
Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt; quand nul, si ce n'est quelque bureaucrate, n'aura intérêt à défendre le fonds commun; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ? Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais, ne pouvant plus compter sur l'action privée, il faudra bien qu'il y substitue l'action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s'interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police.
L'État n'apercevra d'abord que l'avantage d'augmenter la tourbe de ses créatures, de multiplier le nombre des places à donner, d'étendre son patronage et son influence électorale. Il ne remarquera pas qu'en s'arrogeant une nouvelle attribution, il vient d'assumer sur lui une responsabilité nouvelle, et, j'ose le dire, une responsabilité effrayante. Car bientôt qu'arrivera-t-il ? Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s'accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d'un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n'admettront pas pour elle l'impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L'État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l'opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage, jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais alors on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice. "
Le président tchèque Vaclav Klaus condamne les "environnementalistes", qui alimentent selon lui "l'hystérie" du réchauffement climatique avec une idéologie aussi dangereuse pour la liberté que celle des communistes. Economiste de formation, il vient de publier un ouvrage "Une planète bleue, pas verte" et sillonne le pays pour des séances de dédicaces, multiplie les conférences de presse, intervient à la télévision et publie régulièrement des tribunes dans la presse locale ou étrangère.
Au printemps, il a présenté son opinion devant le Congrès américain, en contrepoint de l'ancien vice-président Al Gore. La semaine dernière, il a présenté un documentaire intitulé "la Grande Escroquerie du Réchauffement Climatique" (The Great Global Warming Swindle) de Martin Durkin.
Il estime que les changements climatiques ont toujours existé et continueront à exister, indépendamment de l'homme. Et l'action des "environnementalistes" qui aspirent à modifier le conditionnement social de l'homme représente une "grave atteinte à la liberté".
![]() Antonio Gaspari* Le 27 avril dernier, s’est tenu au Vatican un séminaire à huis-clos du Conseil pontifical Justice et Paix intitulé "Changements climatiques et développement". Le cardinal Renato Raffaele Martino a repoussé les thèses catastrophistes et réaffirmé que le Saint-Siège n'acceptera aucune politique limitant le développement des pays pauvres. Considérant les problématiques relatives aux changements climatiques, le président du dicastère romain a fait remarquer que "la doctrine sociale de l'Église doit prendre en compte aujourd’hui les multiples formes d'idôlatrie de la nature qui perdent le sens de l'homme". "De telles idéologies écologistes — a précisé le prélat — émergent souvent dans le débat sur les problèmes démographiques et sur les relations entre population, environnement et développement." Le cardinal Martino a rappelé qu'à l’occasion de la Conférence internationale du Caire “Population et Développement” en 1994, à laquelle il a pris part en qualité de chef de délégation, "le Saint-Siège a dû s’opposer avec de nombreux pays du tiers-monde, à l'idée selon laquelle l'augmentation de la population dans les décennies à venir aurait été telle qu’elle aurait entraîné l'effondrement des équilibres naturels de la planète et empêché le développement". "Ces thèses ont été maintenant réfutées et, heureusement, elles sont en régression", a affirmé le président du Conseil pontifical Justice et Paix. "Cependant – a-t-il ajouté — les mêmes qui soutenaient cette vision des choses, voulaient empêcher ce supposé désastre sur l’environnement avec des moyens pas du tout naturels, comme le recours à l'avortement et la stérilisation de masse dans les pays pauvres à haute natalité". "L'Église, elle, propose une vision réaliste des choses", a soutenu le cardinal. "Elle a confiance dans l'homme et dans sa capacité toujours nouvelle à chercher des solutions aux problèmes que l'histoire lui pose. Capacité qui lui permet de réfuter le plus souvent les improbables et récurrentes prévisions catastrophiques." Le séminaire auquel ont participé quatre-vingt ministres, scientifiques, universitaires, experts, chercheurs, économistes et théologiens provenant de vingt pays des cinq continents, a été l’objet d'un débat vif et intense. Le 26 avril, les interventions inaugurales de l'ambassadeur français délégué à l'environnement, Laurent Stefanini, du ministre britannique pour l'Environnement, l'Alimentation et les Affaires rurales, David Miliband, et du professeur Stefan Rahmstrorf de l’Institute for Climate Impact Research de Postdam, se sont distinguées par leur soutien aux scénarios catastrophes, justifiés (selon eux) par la production d'anhydride carbonique d'origine anthropique. Les trois orateurs ont indiqué voir dans l'application du protocole de Kyoto, les taxes écologiques et l’augmentation des dépenses dans les politiques de lutte contre les émissions de gaz carbonique par les énergies combustibles, l'unique moyen d’éviter l'apocalypse. Mais les scientifiques et universitaires présents au séminaire se sont opposés à cette approche catastrophique. Le professeur Antonino Zichichi, président du World Federation of Scientists, en particulier, a soulevé les doutes considérables que la communauté scientifique internationale nourrit à propos de la théorie du réchauffement global, et il a sévèrement contesté les modèles mathématiques utilisés parce qu'incohérents et incapables de reproduire les phénomènes redoutés. La critique des scientifiques ne porte pas sur le constat ou non de l’élévation des températures, mais met en doute le postulat selon lequel un eventuel réchauffement de la planète engendrerait automatiquement un désastre, que la cause de ce réchauffement est due à l'augmentation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère, et que celle-ci est produite par les activités humaines issue de la combustion des hydrocarbures. L'histoire de la planète et de l'humanité en effet a vu s'alterner des périodes plus froides et des périodes plus chaudes que celle d’aujourd’hui, indépendamment de la plus ou moins grande concentration de gaz carbonique, et indépendamment de la densité démographique et du développement de l’industrie agricole. Bien plus convaincantes sont les études qui démontrent que les variations climatiques sont liées plus directement aux phénomènes naturels déterminés par les activités du soleil, qui tiennent compte des activités volcaniques et de la complexité de la vie à l'intérieur de la croûte terrestre et qui tâchent de comprendre le fonctionnement des nuages et les océans. Les doutes soulevés par le professeur Zichichi ont été partagés par la majorité des professeurs présents au séminaire. Ne pas oublier le developpement des pays pauvres L'autre question qui a provoqué une discussion de fond portait sur le développement des pays pauvres. Une partie de l’assistance a soutenu l'idée que c’est seulement grâce au protocole de Kyoto et à la réduction des émissions qu’il sera possible de réduire les dommages provoqués par les changements climatiques. À ce sujet, Mme Keniota Sharon Looremeta, de l'association Practical Action, a accusé les pays industrialisés d’être responsables de la sécheresse dans certaines régions du Kenya, et défendu que le protocole de Kyoto pourra résoudre ces problèmes. L'autre partie de l’assistance, économistes et acteurs du développement auprès des pays pauvres, ont invité à orienter une partie des fonds qui sont prévus pour appliquer le protocole de Kyoto à la résolution des effets de la sécheresse et du sous-développement. Le Dr E. Calvin Presley, du Cornwall Alliance for the Stewardship of Creation, a expliqué en termes très précis comment l'augmentation des coûts de l'énergie et des carburants qu’entraînera l'application du protocole de Kyoto, nuira au développement des pays les plus pauvres, et la hausse de la mortalité dans les zones les plus sous-développées. En conclusion, le cardinal Renato Raffaele Martino a exprimé sa satisfaction pour le débat vif et intense qui s'est déroulé durant le séminaire, mais a critiqué certaines "formes d'idolâtrie de la nature qui perdent de vue l’homme". "La nature est pour l'homme et l'homme est pour Dieu", a souligné le président du Conseil pontifical. "Aussi dans la considération des problématiques relatives aux changements climatiques ¬— a expliqué le prélat — nous devons mettre à profit la doctrine sociale de l'Église" pour "ne pas dégrader la nature ni en l’absolutisant, ni en la réduisant à un pur instrument". Selon le cardinal Martino, "la nature n'est pas un absolu, mais une richesse confiée dans les mains responsables et prudentes de l'homme" ; cela signifie aussi que "l'homme a une indiscutable supériorité sur la création et, en vertu de sa nature de personne dotée d'une âme spirituelle, ne peut pas être équiparé aux autres êtres vivants, ni considéré seulement comme un élément perturbateur de l'équilibre écologique naturel". Dans ce contexte, "l'homme n'a pas un droit absolu sur la nature, mais un mandat de conservation et de développement dans la logique de la destination universelle des biens de la Terre qui est l’un des principes fondamentaux de la doctrine sociale de l'Église, principe qui se décline surtout avec l'option préférentielle pour les pauvres et le développement des pays pauvres". * Antonio Gaspari, Svipop (Milan), traduction française Décryptage. |
Voici une bonne nouvelle pour les amoureux de la liberté : la création d'un Institut Libre de Formation des Maîtres. Voici l'article tel que je l'ai trouvé sur le site de la Fondation de Service Politique. La mauvaise nouvelle reste la différence de traitement entre les écoles publiques, les écoles privées sous contrat (moins de financement public) et les écoles privées hors contrat (aucun financement public). En attendant que l'Etat se désengage complètement du financement et de la gestion de l'enseignement, comme le souhaitent les libéraux, la mise en oeuvre du chèque scolaire pourrait rétablir une égalité de traitement.
22 juin |
Initiative |
![]() Décryptage La Fondation pour l’école [1] ouvre en septembre prochain une école de formation des étudiants se destinant à l’enseignement dans les écoles maternelles et primaires entièrement libres : l’institut libre de formation des maîtres (ILFM). Établissement privé d’enseignement supérieur libre, l’ILFM se donne pour but de former les maîtres des écoles maternelles et primaires, et prioritairement ceux des écoles indépendantes. L’ILFM propose une formation donnant toute sa place à la transmission des connaissances et reposant sur des pédagogies éprouvées, sans chercher à préparer ses élèves au DPPE (diplôme professionnel de professeur des écoles) que les élèves peuvent passer par ailleurs s’ils le souhaitent. Il forme les professeurs à apprendre à leurs élèves à lire-écrire-compter, en suivant une progression rigoureuse dans l’apprentissage des connaissances et des compétences. L’ILFM propose d’une part une formation initiale et d’autre part des sessions de formation continue. La formation initiale est une formation en alternance sur deux ans. Lors de la deuxième année, l’élève est rémunéré par l’école ou la structure éducative qui l’emploie, tout en continuant à bénéficier de week-ends de formation ainsi que du suivi d’un tuteur. La formation initiale n’est ouverte qu’aux élèves-instituteurs ayant réussi l’examen d’entrée. Elle débouche sur un diplôme privé : le diplôme de maître d’école (DME). La formation continue est ouverte à tous. Des stages courts peuvent être organisés sur demande. Des certificats de formation sont délivrés pour chaque module suivi dans son intégralité (ex : certificat de formation à l’enseignement en maternelle ; certificat de formation en histoire...). La qualité des écoles dépend de l’excellence des maîtres Ce projet d’école des maîtres est né de la conviction que la qualité d’une école dépend avant tout de l’excellence de son corps professoral. Ce dernier doit donc posséder :<
L’ILFM cherche à délivrer une formation fondamentale et pratique donnant aux instituteurs le sens de leur mission, la maîtrise du programme à enseigner ainsi que l’art de le transmettre. Il n’entend pas former à des pédagogies spécifiques (Montessori, Freinet, etc.) mais plutôt se situer en amont, et délivrer une formation qui promeut un enseignement explicite, structuré, progressif, soucieux d’éveiller l’intelligence et la personnalité des élèves. Un recrutement sur examen Les candidats doivent réussir un examen d’entrée. Les épreuves ont pour fonction de vérifier le niveau en connaissances fondamentales ainsi que la motivation des candidats. L’examen (écrit + oral) aura lieu cette année le 2 juillet 2007. À titre exceptionnel, en cette année d’ouverture de l’ILFM, il sera également possible de passer l’examen d’entrée en septembre. Pour en savoir plus, inscriptions et renseignements : [1] L’obtention du statut de « fondation » étant en cours, l’ILFM est porté à l’heure actuelle par l’association de préfiguration de la Fondation pour l’école, association loi 1901 (cf. JO du 4/11/2006). |
Comme annoncé dans un précédent article, j'ai participé samedi
23 juin 2007 à la course cycliste dénommée "L'Ardéchoise". Logé à Vaudevant, à 3 km de Saint-Félicien, où avaient lieu le départ et l'arrivée, j'ai passé un week-end qui restera longtemps dans ma mémoire, en dépit de la porosité de plus en plus
manifeste d'icelle.
C'était ma deuxième participation, et j'ai trouvé cette manifestation aussi entousiasmante que l'année passée. En 2007, l'équipe OEPDT (initiales dont je ne peux dévoiler le sens publiquement :
outre le fait que des yeux chastes pourraient être choqués, je ne veux pas courir le risque d'enfreindre une des nombreuses lois liberticides - homophobie, discrimination, révisionnisme, etc ...-
que nos gouvernements s'ingénient à nous concocter. Je peux juste écrire qu'il s'agit d'une allusion humoristique au fait qu'après de nombreuses heures de vélo, les postérieurs des amateurs que
nous sommes sont assez douloureux) comptait 13 membres, dont la plupart ont effectué le parcours de 66 km. Je fus l'un des deux seuls équipiers à tenter l'aventure des 120 km. Tout s'est bien
passé : grâce au temps (les nuages m'ont souvent permis de bénéficier d'une température clémente), à un entraînement plus sérieux que l'an passé (près de 600 km de vélo d'appartement au cours des
6 mois précédant la course), un vélo disposant d'un 3e plateau (m'évitant de mettre pied à terre dans la côte de Clara (qui atteint 15% de pente maximum et 6,9% de pente moyenne), et à l'aide de
Philippe, mon compagnon de route, j'ai pu terminer en 6 heures 41', soit près de 45' de moins que l'an passé.
Outre la beauté des paysages, le plus marquant, pour moi, est la gentillesse de l'accueil des habitants des villages traversés. Les organisateurs de la course s'appuient,
notamment, sur l'aide efficace d'un grand nombre de bénévoles (plus de 3 700). Les gens dans les villages vous
applaudissent, chantent, jouent de la musique, vous offrent des fruits de leur jardin, des gâteaux de leur fabrication. Ils nourrissent et hébergent les participants à l'un des parcours effectués
en 2 ou 3 jours.
Quand je défends les idées libérales, mes interlocuteurs me répondent souvent, pour justifier l'intervention de l'Etat, au nom de la "solidarité" (obligatoire, bien sûr) : "Tu raisonnes
comme si l'homme était naturellement bon, mais il est naturellement mauvais". Je leur réponds alors :
- que les hommes de l'Etat ne sont pas meilleurs que les autres, au contraire : ils profitent de la force armée dévolue à l'Etat pour imposer des décisions dont ils pensent qu'elles servent leurs
intérêts personnels ;
- que je crois que l'homme a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, et qu'à ce titre il n'est qu'accidentellement,
occasionnellement, mauvais. C'est ce qui m'a fait écrire, dans ma profession de foi, que "Les Français sont courageux, imaginatifs, travailleurs, pleins de talents divers, généreux. Si l'État respecte et protège leur liberté, leur propriété, ils bâtiront, par leurs
libres initiatives, individuelles ou collectives (famille, amis, associations, entreprises), une société beaucoup plus prospère et juste que n'importe quel politicien n'est capable de le
faire".
Il me semble que l'histoire de l'Ardéchoise me donne raison.
Je vous invite, pour finir à rendre visite au site de France 3 Rhône-Alpes
Auvergne, sur lequel vous trouverez diverses informations sur l'Ardéchoise, dont un reportage de 55' sur cette épreuve
magnifique.
Rendez-vous est pris pour le 7 juin 2008. Ardéchoise, Ardéchoise, quand tu nous tiens !