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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 05:24

C'était avant-hier le dimanche des Rameaux, qui est chaque année l'occasion de rappeler l'entée triomphale du Christ à Jérusalem, peu de temps avant d'y être condamné et crucifié.

Le mot "Hosanna", utilisé par le peuple accueillant Jésus, avait à l'origine un sens de supplique, d'invocation : "Sauve donc", "ou "Sauve-nous, libère-nous, délivre-nous". Il  se transforma un peu en acclamation de joie : "Il nous sauve !" ou "Il nous délivre, il nous libère !" Le peuple pensait alors surtout à Jésus pour le libérer de l'envahisseur romain, facteur de servitude.

Le commentaire que fait Info-Bible est intéressant : "Cette ferveur religieuse, le jour des Rameaux, ne fut que de courte durée. Elle céda vite le pas aux pulsions incontrôlées de la nature humaine qui poussent les êtres humains à faire tout le contraire de ce qu'ils espèrent ; au point de crier " crucifie-le ", après avoir chanté des " hosannas " à en perdre haleine."

Il me semble que ce commentaire sur le comportement contradictoire du peuple peut s'appliquer encore de nos jours, en France au moins, notamment à la plupart des catholiques. Après avoir chanté des "hosannas" à en perdre haleine, ils implorent l'Etat-providence, celui-là même qui les asservit !

Cela nous renvoie au commentaire publié aujourd'hui par le site Serviam, et dont voici le début :
L’ignorance où sont encore de trop nombreux chrétiens, de l’enseignement du Christ est une faute grave. Déjà au XVIème siècle, Erasme déplorait l’inculture religieuse de ses contemporains ; ceux-ci, pourtant, dans leur majorité, n’avaient que les vitraux et les sermons pour les instruire.
Comment donc ne pas regretter l’inculture religieuse d’aujourd’hui, alors que l’école apprend à lire à chacun, que les livres et les moyens de communication sont accessibles à tous, que les groupes de réflexion chrétiens sont partout !
Cependant, que de lacunes dans la connaissance de notre foi ! Les journaux débiteraient-ils tant de sottises sur le christianisme si les chrétiens étaient plus avertis et le leur faisaient savoir ?


Une des ambitions du présent blog est de faire mieux connaître aux visiteurs, catholiques ou non, la doctrine sociale de l'Eglise, et en particulier l'importance qu'elle accorde à la liberté de chaque personne humaine.

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 07:49

Je me hasarde à un pronostic, à 3 semaines du premier tour des présidentielles, en me basant sur les sondages publiés jusqu'ici.

Mon premier constat, est que Sarkozy gagnerait au second tour, contre tous, sauf Bayrou.
Le second est que Bayrou ne serait pas au second tour, devancé par Royal et, peut-être, Le Pen.
Comment est-il possible que le candidat qui apparaît comme le plus fort au 2e tour ne passe même pas le premier ? Cela est expliqué par Bertrand Lemennicier dans son ouvrage "La morale face à l'économie", dans un chapitre intitulé "La démocratie n'est pas la liberté". Peut-être trouverez-vous ce texte sur son excellent site Internet.
Reprenons sa démonstration et appliquons-la à cette élection présidentielle, en simplifiant les données. Listons les candidats par ordre de préférence décroissante, au premier tour, dans les sondages, avec leur score de premier tour, et l'ordre de préférence (décroissante) de leurs électeurs pour les divers candidats.

Sarkozy : 30%. S, B, R, A, LP
Royal : 25%. R, A, B, S, LP
Bayrou : 20%. B, S, R, A, LP
Le Pen : 15%. LP, S, B, R, A
Autres : 10%. A, R, B, S, LP

En fonction de ces données simplificatrices, un second tour Sarkozy/Royal donnerait 65% pour le premier (les électeurs ayant choisi Sarkozy, Bayrou ou Le Pen au premier tour) et un second tour Sarkozy/Bayrou donnerait 55% pour le second (les électeurs ayant choisi Royal, Bayrou ou Autres au premier tour).

En fonction de ces éléments, la stratégie de Sarkozy est de faire monter Le Pen et baisser Bayrou.
Celle de Royal est de faire baisser Bayrou et Le Pen pour être au second tour, ce qui lui suffirait amplement.
La stratégie de Le Pen est d'apparaître "fréquentable", pour perdre cette dernière place dans le coeur des électeurs ne votant pas pour lui au premier tour.
La stratégie de Bayrou est d'attirer les électeurs qui déclarent ne pas faire de différence entre l'UMP et le PS, et ne plus faire confiance à ces partis pour régler les problèmes des Français. Il lui faut, notamment, passer devant Royal en invitant les électeurs de celle-ci à voter "utile" au premier tour, c'est à dire à voter pour lui, seul candidat susceptible de battre Sarkozy au second tour.

Quelques dernières remarques avant de vous livrer mon pronostic.
L'UMPS a les moyens de ses ambitions, notamment :
- le pouvoir, pour l'UMP, qui lui permet, comme dans le cas de l'émeute de la gare du Nord, de donner aux évênements une tournure susceptible de faire monter Le Pen ;
- les moyens financiers de deux partis touchant l'essentiel du pactole soustrait de la poche des contribuables (en interdisant à ceux-ci de financer significativement, de manière volontaire, les partis politiques de leur choix !) ;
- les médias à sa botte, enfin (le dernier numéro de Valeurs Actuelles, qui cherche à "démolir" Bayrou, est assez significatif à cet égard).

Mon pronostic est que ces moyens vont permettre à l'UMPS de parvenir à ses fins : garder le pouvoir. Sarkozy sera donc élu, face à Royal (avec au moins 55% des voix) ou à Le Pen (avec au moins 75% des voix). Je le regrette, car l'élection d'un candidat autre que Sarkozy ou Royal montrerait que, si ce candidat ne fait guère mieux qu'eux, il ne fait pas pire non plus.

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 11:39

L'émeute qui a suivi, l'autre soir, un contrôle de billets, à la gare du Nord, a donné lieu à divers commentaires. Celui d'Édouard Fillias, sur son blog, me paraît très pertinent. J'abonde dans son sens et m'appuie, une nouvelle fois, sur la doctrine sociale de l'Eglise (pour montrer que la pensée libérale est en accord avec elle sur de très nombreux points). Voici ce qu'on peut lire dans le compendium, à l'article 288 :

Le travail est un bien de tous, qui doit être disponible pour tous ceux qui en sont capables. Le « plein emploi » est donc un objectif nécessaire pour tout système économique tendant à la justice et au bien commun. Une société dans laquelle le droit au travail est déprécié ou systématiquement nié et où les mesures de politique économique ne permettent pas aux travailleurs d'atteindre des niveaux d'emploi satisfaisants, « ne peut ni obtenir sa légitimation éthique ni assurer la paix sociale ».

Il faut préciser que le "droit au travail" dont il est question ici doit être entendu, non pas comme un droit-créance, c'est à dire la possibilité pour chacun d'exiger de l'Etat un emploi, mais comme un droit-liberté, c'est à dire le fait de ne pas être empêché de trouver un emploi. Or cette privation d'emploi touche environ 20% de la population française, si l'on tient compte de toutes les personnes exclues des statistiques (catégories autres que la n°1, RMIstes, chômeurs âgés de plus de 55 ans, voire 50 ans, chômeurs en fin de droits qui ne procèdent plus à leur inutile déclaration mensuelle, préretraités, etc...).

En réalité, ces émeutes, comme celles qui se manifestent par des incendies de véhicules, ne sont que la réponse inconsciente, par la violence, à une autre violence, celle de l'Etat et des syndicats. Ceux-ci (comme nous l'avions montré dans un article précédent) sous la menace de sanctions financières et de la prison, empêchent les chômeurs d'accéder, via un marché libre, à l'emploi. Ils leur interdisent, notamment
-
de faire concurrence à tous ceux qui sont protégés par un statut (fonctionnaires, mais aussi, dans une moindre mesure, salariés du secteur privé) ;
- de négocier librement, avec un employeur, un salaire inférieur au SMIC ou à ce que prévoit la convention collective, un temps de travail supérieur à la durée légale du travail, la possibilité de rompre à tout moment le contrat de travail, de part ou d'autre, sans indemiser l'autre partie, etc ...
- de s'assurer librement, auprès du prestataire de leur choix, contre les risques de maladie, de chômage, en vue de leur retraite, ...

Il apparaît clairement que les partis qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans, UMPS en tête, sont dans l'incapacité de résoudre ces problèmes, qu'ils ont contribué à faire naître ou à amplifier. Il nous revient de les chasser du pouvoir dès que possible.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 22:32

Cette article est la suite annoncée dans un article précédent sur le même sujet.

La phrase de l'évangile relatant la résurection de Lazare ayant le plus marqué le père Régis Martin était ...l'avant-dernière : "Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. » !

Voici, en très succinct, le commentaire qui m'est resté en mémoire, et qui me semble parfaitement en phase avec la Révélation biblique et la doctrine sociale de l'Eglise.

Il nous arrive souvent de mettre des liens aux autres, de vouloir les commander, les entraver. Jésus nous invite à ne pas le faire, à respecter la liberté du prochain. La dignité de l'homme l'exige. Rien ne peut justifier que nous ne respections pas la liberté des autres.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 13:05
Vous êtes invités à participer aux 2 prochaines réunions d'un groupe de travail sur la doctrine sociale de l'Eglise, qui auront lieu :
 
- mercredi 28 mars à 20:30,
- jeudi 26 avril à 20:30,
 
à la salle paroissiale d'Ozoir-la-Ferrière, au dos de l'Eglise.
 
Ces 2 réunions sont les 2 plus importantes de notre cycle, car elles abordent les principes de la doctrine sociale de l'Eglise : le principe personnaliste, le bien commun, la destination universelle des biens, le principe de subsidiarité, la participation, le principe de solidarité. L'Eglise estime que le respect de ces principes est indispensable à l'édification d'une société plus humaine : il nous est donc nécessaire de bien les connaître.
 
Il n'est pas nécessaire d'avoir participé aux réunions précédentes pour tirer profit de celles à venir. Il est souhaitable, mais pas du tout indispensable, de lire le chapitre 3 du compendium de la doctrine sociale de l'Eglise avant celle de mardi 28 mars, ainsi que le chapitre 4 avant celle du jeudi 26 avril. En effet, au cours de la réunion, chacun de ceux qui a lu le chapitre prévu, expose les passages qui lui ont paru importants, ce avec quoi il n'est pas d'accord ou ne comprend pas, etc... et tout le monde peut ainsi en profiter. Mercredi 26, nous verrons ce que signifie le fait que l'homme a été créé "à l'image de Dieu" et quelles en sont les conséquences. Nous aborderons la question des "droits de l'homme".

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 09:48
La réforme des institutions est un thème peu abordé à l'occasion de la campagne présidentielle. Je trouve cela dommage et apprécie l'article très didactique que Édouard Fillias a publié sur son blog sous le titre "IVe ou VIe République ?"

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 08:52

Hier soir, à l'occasion de la messe anticipée, à Ozoir-la-Ferrière, il m'a été donné d'entendre une homélie que j'ai trouvée surprenante et remarquable, de la part du père Régis Martin. Le texte de l'évangile auquel elle faisait référence n'était pas celui du 5e dimanche de Carême, mais celui de la résurection de Lazare (Jn 11, 1-45, texte-ci-dessous). Le prédicateur nous commenta la phrase de ce texte qui le marquait le plus. Je vous laisse deviner laquelle... Un prochain article vous donnera la réponse, ainsi que le commentaire entendu (tel qu'il m'est resté en mémoire).

11 1 Un homme appelé Lazare tomba malade. Il habitait Béthanie, le village où vivaient Marie et sa soeur Marthe. 2 — Marie était cette femme qui répandit du parfum sur les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. — 3 Les deux soeurs envoyèrent quelqu'un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. » 4 Lorsque Jésus apprit cette nouvelle, il dit : « La maladie de Lazare ne le fera pas mourir ; elle doit servir à montrer la puissance glorieuse de Dieu et à manifester ainsi la gloire du Fils de Dieu. »

 

 

5 Jésus aimait Marthe et sa soeur, ainsi que Lazare. 6 Or, quand il apprit que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il se trouvait, 7 puis il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. » 8 Les disciples lui répondirent : « Maître, il y a très peu de temps on cherchait à te tuer à coups de pierres là-bas et tu veux y retourner ? » 9 Jésus leur dit : « Il y a douze heures dans le jour, n'est-ce pas ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde. 10 Mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce qu'il n'y a pas de lumière en lui. » 11 Après avoir dit cela, Jésus ajouta : « Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller. » 12 Les disciples répondirent : « Seigneur, s'il s'est endormi, il guérira. » 13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais les disciples pensaient qu'il parlait du sommeil ordinaire. 14 Jésus leur dit alors clairement : « Lazare est mort. 15 Je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, parce que ainsi vous croirez en moi. Mais allons auprès de lui. » 16 Alors Thomas — surnommé le Jumeau — dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec notre Maître ! » 17 Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà. 18 Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, 19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. 20 Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre ; mais Marie resta assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. » 23 Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. » 24 Marthe répondit : « Je sais qu'il se relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; 26 et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » — 27 « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. » 28 Sur ces mots, Marthe s'en alla appeler sa soeur Marie et lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. » 29 Dès que Marie eut entendu cela, elle se leva et courut au-devant de Jésus. 30 Or, Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. 31 Quand les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever et sortir en hâte, ils la suivirent. Ils pensaient qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. 32 Marie arriva là où se trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 33 Jésus vit qu'elle pleurait, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle. Il en fut profondément ému et troublé, 34 et il leur demanda : « Où l'avez-vous mis ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens et tu verras. » 35 Jésus pleura. 36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait ! » 37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir ? » 38 Jésus, de nouveau profondément ému, se rendit au tombeau. C'était une caverne, dont l'entrée était fermée par une grosse pierre. 39 « Enlevez la pierre », dit Jésus. Marthe, la soeur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu'il est ici. » 40 Jésus lui répondit : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois tu verras la gloire de Dieu. » 41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m'avoir écouté. 42 Je sais que tu m'écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m'entourent, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » 43 Cela dit, il cria très fort : « Lazare, sors de là ! » 44 Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. » 45 Beaucoup de Juifs, parmi ceux qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 10:48

Contrairement à la doctrine sociale de l'Eglise, qui fait l'objet de très rares publications (livres, sites Internet, ....), la pensée libérale est présentée abondament, notamment sur la "toile" (il n'y a que dans les grands médias - presse écrite et audiovisuelle - qu'elle est, au mieux, absente, et au pire, travestie, défigurée). Il n'est donc pas dans mon intention de présenter ici cette pensée, mais de vous renvoyer à de bons sites ou de bons livres.

Le site que je recommande est celui de Daniel Tourre, qui présente "Le libéralisme pour les débutants" avec beaucoup de brio. C'est une succession de textes courts, clairs, très illustrés, pleins d'humour. Une grande oeuvre pédagogique, qui permet d'apprendre l'essentiel en quelques minutes, puis d'approfondir ses connaissances en cas d'intérêt.

En matière de livres, je recommande aux débutants :
- "Logique du libéralisme", de Jacques de Guenin,
- "Libéralisme", de Pascal Salin,
- l'oeuvre de Frédéric Bastiat, qu'on trouve partiellement en librairie, et en intégralité sur Internet, avec GallicaBastiat.org et Bastiat.net,
- d'aller sélectionner d'autres livres dans la librairie de Liberté Chérie.

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 20:38
J'ai regardé ce soir la dernière émission de Claude Reichman consacrée à Michel Bongrand, le "pape du marketing politique". Je l'ai trouvée très intéressante, en raison notamment des anecdotes politiques racontées par l'invité.
Ceci me donne l'occasion de saluer l'initiative de Claude Reichman, qui enregistre une émission TV d'une heure par semaine, qu'il met en ligne sur Internet, et dans laquelle il aborde différents sujets d'actualité, avec un ou plusieurs invités presque toujours fort intéressants, voire passionnants.
Le talent d'animateur de Claude Reichman me semble indéniable : non seulement il choisit de bons sujets (sortants souvent des sentiers battus), de bon invités, mais en plus il sait les mettre en valeur. Il s'exprime en outre, dans un français impeccable, sans la moindre hésitation, le moindre "euh". Chapeau !

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 18:08

Le thème de la liberté est très présent dans la doctrine sociale de l'Eglise. Le mot est cité 282 fois dans le compendium, sous une forme ou sous une autre : libre(ment), liber(ali)té, libérer, libération, libérateur(trice). Voici quelques textes remarquables extraits du compendium (entre parenthèses, n° de l'article concerné).

La liberté est dans l'homme un signe très élevé de l'image divine et, en conséquence, un signe de la dignité sublime de chaque personne humaine: « La liberté s'exerce dans les rapports entre les êtres humains. Chaque personne humaine, créée à l'image de Dieu, a le droit naturel d'être reconnue comme un être libre et responsable. Tous doivent à chacun ce devoir du respect. Le droit à l'exercice de la liberté est une exigence inséparable de la dignité de la personne humaine » (199).

La valeur de la liberté, en tant qu'expression de la singularité de chaque personne humaine, est respectée quand il est permis à chaque membre de la société de réaliser sa vocation personnelle; de chercher la vérité et de professer ses idées religieuses, culturelles et politiques; d'exprimer ses opinions; de décider de son état de vie et, dans la mesure du possible, de son travail; de prendre des initiatives à caractère économique, social et politique. Ceci doit advenir au sein d'un « contexte juridique ferme », dans les limites du bien commun et de l'ordre public et, en tous les cas, à l'enseigne de la responsabilité (200).

L'homme ne peut tendre au bien que dans la liberté que Dieu lui a donnée comme signe sublime de son image: « Dieu a voulu le laisser à son propre conseil (cf. Si 15, 14) pour qu'il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à Lui, s'achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. La dignité de l'homme exige donc de lui qu'il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d'une contrainte extérieure ».

À juste titre, l'homme apprécie la liberté et la cherche passionnément: à juste titre, il veut et doit former et conduire, de sa libre initiative, sa vie personnelle et sociale, en en assumant personnellement la responsabilité. De fait, non seulement la liberté permet à l'homme de modifier convenablement l'état de choses qui lui est extérieur, mais elle détermine la croissance de son être en tant que personne, par des choix conformes au vrai bien:  de la sorte, l'homme s'engendre lui-même, il est le père de son propre être, il construit l'ordre social.

Par ailleurs, la liberté doit aussi se manifester comme capacité de refus de ce qui est moralement négatif, sous quelque forme que ce soit, comme capacité de détachement effectif de tout ce qui peut entraver la croissance personnelle, familiale et sociale. La plénitude de la liberté consiste dans la capacité de disposer de soi en vue du bien authentique, dans la perspective du bien commun universel (135).

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