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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 07:17

Deux motifs de revenir sur un article ancien écrit sur le présent blog viennent de se présenter :
- mardi soir 18 septembre 2007, notre groupe de travail sur la doctrine sociale de l'Eglise catholique abordait le chapitre 6 du compendium, traitant du "Travail humain". Au cours de la réunion, la question du travail du dimanche fut largement débattue.
- le 20 septembre, un
article du blog du père Walter Covens traitait également de ce sujet du dimanche et nous invitait à aller signer une pétition en ligne, proposée par la CFTC, contre le travail du dimanche. Joseph Thouvenel, de la CFTC, était l'un des deux syndicalistes intervenus à la fin du colloque du 10 mars 2007 ayant pour thème "Humaniser le travail dans une société libre".

Il m'est toujours pénible de voir des des chrétiens prétendre interdire à tel ou tel de travailler le dimanche. Cette interdiction me semble en opposition frontale avec la Doctrine sociale de l'Eglise catholique, notamment avec le principe personnaliste : chaque être humain est une personne qui dispose de droits naturels que les autres personnes ont le devoir de respecter. Parmi ces droits : la liberté. Au nom de quoi restreindre la liberté de ceux qui souhaitent travailler le dimanche ? N'est-ce pas remettre en cause le principe même de laïcité ?

La position de Joseph Thouvenel est d'autant plus piquante que, si j'en crois la présentation faite de lui par le "Nouvel, Obs", il "ne va pas à la messe, sauf obligation" ! N'est-ce pas contradictoire de prendre cette liberté vis-à-vis de des règles d'une Eglise à laquelle personne ne l'a forcé à adhérer et, simultanément, de vouloir imposer aux autres son point de vue sur le travail dominical ?
De façon plus générale, je trouve l'attitude de la CFCT en totale opposition avec la doctrine sociale de l'Eglise, à laquelle elle fait (faisait ?) pourtant référence. La lutte pour préserver l'oligopole syndical, pour imposer un droit du travail pléthorique et asservisseur  à tous ceux, patrons ou salariés, qui voudraient pouvoir s'en affranchir, vont à l'encontre de la révélation biblique. Le Christ lui même s'est vu donner des leçons de morale, puis a été conduit au supplice de la croix, par ceux qui ne supportaient pas qu'il guérisse les malades le jour du sabbat, qu'il "se prétende fils de Dieu", ou que ses disciples et lui mangent chez les publicains (collecteurs d'impôts), ne se lavent pas les mains, mangent et boivent, ...  
A ceux-ci, le Christ disait (Lc, 13, 10-17) : "Hypocrites! Le jour du sabbat, chacun de vous ne détache-t-il pas de la mangeoire son boeuf ou son âne pour le mener boire?"

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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 16:42

Hier, 8 septembre 2007, avait lieu la journée des associations à Ozoir.

Cette manifestation, organisée par la municipalité, permet aux associations de se présenter à la population et de recruter de nouveau membres. Le gymnase Belle-Croix, qui l'accueillait, était séparé en 2 parties de taille inégale : d'un (grand) côté, les associations sportives, d'un (petit) autre, les associations "culturelles", dont AGIR LIBRE, association locale dont j'ai participé à la création, en 2001, et dont je suis Président. AGIR LIBRE est également, depuis l'origine, un cercle local de Génération Libérale et, depuis moins longtemps, le
comité Liberté Chérie de la Brie.

C'est la 3e fois que nous avions un stand. Seul de notre association à pouvoir assurer une permanence, cette année, je suis heureux d'être arrivé à entrer en contact avec bien plus de monde que les fois précédentes. Voici comment je m'y suis pris.

Mon stand comportait deux panneaux, sur lesquels j'avais accroché 3 T-shirts de Liberté Chérie (dont "Enjoy Capitalism" et " CGT : 35 heures de grève payées 39") et quelques textes de Frédéric Bastiat. Devant, deux chaises et une table, sur laquelle j'avais disposé une bonne quinzaine de livres libéraux et l'affiche de la "Fête de la Liberté" du 16 juillet 2007. Plusieurs mètres devant la table, pour que les passants ne puissent le manquer, j'avais disposé un tréteau sur les faces duquel figurait une affiche présentant le "
Jour de la libération fiscale" : "Le 16 juillet 2007, vous commencez enfin à travailler pour vous et votre famille". Cette affiche en a intrigué et attiré plus d'un vers notre stand !

J'avais préparé des bordereaux couvrant chacun un tiers de page A4. Leur partie haute comportait le texte suivant :
"Libéral" ou "libéralisme", cela évoque pour moi ...
suivi d'une zone blanche permettant d'écrire 5 ou 6 lignes.
La partie basse permettait à la personne interrogée de me laisser ses coordonnées (adresse mél, en particulier) et de m'indiquer si elle soutenait AGIR LIBRE,
Liberté Chérie et Contribuables Associés et si elle autorisait ces associations à la tenir informée de leurs activités.

Dès qu'un personne jetait un regard vers notre stand, ou s'en approchait, j'engageait la conversation, dans un ordre indifférent,
- en lui proposant un pin's pour célébrer le
jour de libération fiscale ;
- en lui demandant de bien vouloir répondre à la question du bordereau précité.
La plupart des gens s'y prêtait de bonne grâce. Certains ajoutaient leurs coordonnées sans qu'il soit besoin de le leur demander.

Voici quelques-un des commentaires récupérés :
- Lisa : "Le libéralisme s'oppose au protectionnisme en économie. C'est la liberté des marchés, la liberté en général (moeurs, ...)"
- "Libéralisme : tout est permis aux plus aisés. Diminution, disparition de la classe moyenne."
- Léone : "Cela exprime pour moi la liberté. Être libre pour être au service des autres"
- Une dame : "Système économique avec un minimum d'intervention de l'Etat et permettant un développement libre de l'entreprise, sans prise en compte des réalités sociales"
- Michel : "Ces deux termes évoquent pour moi : chacun pour soi, Dieu pour tous. En d'autres mots, ce n'est pas un exemple à suivre."
- Richard : "Une grande liberté de mouvement, permettant beaucoup d'initiatives privées et publiques"
- Stéphanie : "Liberté"
- Catherine : "Liberté individuelle, sans entraver celle des autres. Respecter la pensée d'autrui"
- Serge : "Être libéral, c'est être en accord avec autui sans idée partisanne"
- Un monsieur : "Chacun pour soi. Le jour de la libération fiscale ? On ne travaille pas pour l'Etat, mais pour la collectivité ! L'Etat, c'est moi."
- Ginette : "Quelque chose qui sort des règles établies et, surtout, du carcan de certaines lois. Le libéralisme peut être positif ou négatif : s'il n'est pas encadré, il peut y avoir des abus"
- Bernard : "Le libéralisme est quelque chose de très dangereux, s'il est mal utilisé. C'est la porte ouverte à n'importe quel abus. Le libéralisme doit être contrôlé, mais alors ce n'est plus du libéralisme."
- Frédéric, auditeur de Radio Courtoisie, fan de Patrick Simon, et qui m'achète un exemplaire de "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas", de
Frédéric Bastiat : "Liberté d'entreprendre"
- Irène : "Empire de l'argent. Inhumain. Anti ècolo. Anti bien-être de l'homme. Pouvoir suprême de l'argent".
- Un monsieur, membre de la Fédération des Motards en Colère : "La légalité d'agir à sa guise pour tout le monde. Avoir le choix de travailler comme on veut"
- Un monsieur : "A l'heure actuelle (2007), quelque chose d'excessif dans ses manifestations et qui, à mon avis, ne concourt pas au bien-être futur de la totalité de l'humanité"
- Annette, une catholique : "Les Etats-Unis, le régime américain avec surtout le pouvoir de l'argent. Les hommes sont seconds. Je trouve que ce n'est pas dans la ligne du christianisme".
- Marguerite, une Antillaise très ouverte, joyeuse, positive, mère de 4 enfants et ne sortant jamais sans chapeau : "Être libéral, c'est faire des choses selon ses convictions, ses idées. J'en ai une image positive"
- Florence, dont le texte me plait bien : "Le respect des valeurs politiques, religieuses, culturelles. La prise de conscience que chacun est responsable de ses actes, de ses pensées, de l'avenir de notre société, de notre environnement, de nos enfants. Chacun à sa place, sans jamais oublier l'autre, sans oublier les lois ... Chacun à notre niveau, nous pouvons construire un monde libéral"

Chaque année, l'association "Paroles d'Ozoir" fait parler d'elle. Composée majoritairement de personnes "de gauche", s'opposant, notamment via le journal "Ricochets", au maire UMP, Jean-François Oneto, elles sont systématiquement privées de stand par celui-ci. Cette année, ses membres, arborant un T-shirt de leur association, ont largement parcouru les allées du gymnase Belle-Croix et ont tenu un stand à l'exterieur de celui-ci, sur le trottoir faisant face à l'entrée.
Je trouve cette attitude de la mairie à la fois injuste (tous n'ont pas les mêmes droits !) et contre-productive : elle  contribue à rendre le maire antipathique aux yeux de beaucoup et à faire de la publicité à bon compte à Paroles d'Ozoir. Dans une commune libérale, la mairie, conformément au
principe de subsidiarité, n'interviendrait pas dans les affaires des associations en les subventionnant ou en organisant de telles manifestations.

 

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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 21:56
J'ai passé cet été 15 jours de vacances en Autriche. Après une semaine dans le Tyrol, à Pertisau, nous sommes allés visiter Salsbourg, puis l'abbaye de Melk, puis Vienne, avant de revenir via Munich.

Parmi mes souvenirs de Salzbourg, il faut citer cette messe en français, célébrée par un prêtre autrichien parlant tellement bien le français que je lui ai demandé où il habitait en France ! Son homélie était de haute volée. A l'issue de la messe, une partie des français - de passage ou habitant Salsbourg - qui y avaient participé se sont retrouvé dans un restaurant des environs. J'ai appris de ce prêtre qu'il célébrait, en plus de toutes ses messes en allemand et de sa messe mensuelle en français, une messe hebdomadaire en anglais, langue qu'il parlait si bien qu'une irlandaise avait cru que c'était sa langue natale. Il avait appris ces langues étrangères surtout par l'étude scolaire et la participation à des colloques et autres séminaires essentiellement en anglais ! C'était visiblement un intellectuel. Etonné de ne pas voir
Hayek et von Mises cités parmi les Autichiens célèbres dans le Guide Vert et le Guide du Routard, je lui ai demandé s'il les connaissait. Il m'a répondu que le second ne lui disait rien, contrairement au premier, dont il pensait qu'il avait eu le prix Nobel (c'est exact !) Il m'a expliqué que les Autrichiens ne sont généralement pas libéraux et n'apprécient pas Friedrich Hayek. Déçu par ce manque de reconnaissance de leurs compatriotes vis-à-vis de deux des plus grands représentants de l'École autrichienne , je n'ai pu m'empêcher d'établir un lien avec le Français Frédéric Bastiat, quasi-inconnu en France et célèbre dans une bonne partie du reste du monde.

A Vienne, nous visitâmes deux résidences impériales : la
Hofburg et Schönbrunn. Toutes deux permettent, notamment, de découvrir la vie de l'impératrice Sissi (il faudrait prononcer "Sizi", d'après les commentaires de l'audioguide). J'ai été très sensible à l'attrait de celle-ci pour la liberté : très rapidement après avoir épousé François-Joseph, elle se rendit compte que sa nouvelle vie, avec les obligations "protocolaires" qu'elle comportait, faisait d'elle une sorte d'esclave et elle ne le supporta jamais.

J'ai également pu établir un lien entre la mort de Sissi et celle de Lady Di, dont le 10e anniversaire sera bientôt célébré : toutes deux sont la conséquence indirecte de la pression des "paparazzi". Sissi était en effet descendue à l'hôtel Beau Rivage, à Genêve, sous un nom d'emprunt, mais le journal local en eut vent et le fit savoir. C'est ce qui permit à Luigi Luccheni d'être au courant et de poignarder l'impératrice avec une lime.

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 07:34
Pour faire suite à mon précédent article sur le sujet, je signale 12 nouvelles vidéos de quelques minutes chacune,en ligne, qui permettent de mieux découvrir ou se rappeler cette course, dans son édition 2007. Elles sont également disponibles en cliquant sur le lien qui figure en bas de la page de Vélovélo consacrée à la présentation de l'Ardéchoise 2007 au Conseil Général de l'Ardèche.

Il faut noter que dans la deuxième de ces vidéos, consacrée au départ de l'Ardéchoise en 1 jour, on aperçoit furtivement 2 de mes coéquipiers de l'équipe OEPDT, revêtus de leurs magnifiques maillots (haut blanc , bas et manches jaunes, ces couleurs étant séparées par une bordure de flammes rouges), entre les secondes 9'06" et 9'08" du reportage : les célèbres Fabrice Chourane (à gauche, casque blanc, le premier à apparaître) et
Nicolas Baverez (à droite, casque bleu, le dernier à disparaître). Ce n'est pas pour me vanter, mais si mon blog est moins fréquenté que celui de Nicolas, il est nettement plus à jour !

En outre,
une vidéo plus ancienne rend un hommage mérité aux bénévoles sans lesquels cette épreuve ne pourrait se dérouler.

Enfin, voici une vidéo amateur sur l'Ardéchoise 2005.

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 20:35
P7180128.JPG Mercredi 18 juillet, Emmanuel et moi nous sommes retrouvés devant la gare de Torcy pour distribuer tracts, tryptiques et pin's, à l'occasion de la journée de la libération fiscale. De 6:50 à 8:35, nous avons distribué les 1.100 tracts encore en notre possession, et aurions pu en distibuer environ 200 de plus, si nous les avions eus, en restant jusqu'à 9 heures. Pour Torcy, c'est relativement peu : hors période de vacances scolaires, nous en distribuons souvent autour de 2.000 dans une plage de 2 heures / 2 heures 30', le matin. J'ai conscience que c'est une chance, car rares sont les endroits en France, Paris compris, où l'on peut distribuer autant. La médaille  a un revers : les gens 
P7180126.jpgP7180122.jpgpassent très vite et il est difficile de les arrêter pour avoir une conversation, même de quelques minutes.

Instruit par l'expérience des 2 jours précédents, assez tôt, je me suis mis à déclamer : "16 juillet, jour de la libération fiscale : vous travaillez désormais pour vous, et non plus pour l'Etat" et autres "Demandez notre pin's, c'est gratuit". Personne ne s'arrêtant pour demander ce pin's, j'ai fini par comprendre qu'il fallait interpeller les gens individuellement, en les regardant dans les yeux : "Madame, voulez-vous notre pin's, pour célébrer la journée de la libération fiscale ? Je vous l'offre !" Certains répondent "Non, merci", avec un sourire, mais d'autres disent "Pourquoi pas, si c'est gratuit ?". En leur remettant le pin's, je leur demande s'ils ont une adresse e-mail, et si oui, s'ils veulent bien me la laisser pour recevoir des informations. Avec cette stratégie, j'ai ainsi pu recolter 5 adresses e-mail pour Liberté Chérie et Contribuables Associés. J'aurais pu quadrupler mon score en l'adoptant plus tôt. Dernière leçon : noter soi-même les adresses e-mail, plutôt que laisser aux passants le soin de le faire : ça va plus vite, ça les perturbe moins et on est sûr de pouvoir lire l'adresse.

Un Monsieur, qui, muni d'une valise, semblait partir en voyage avec sa femme, fut l'un des 5 à me laisser son adresse "Merci pour les pin's. J'en offrirait un à un ami, qui partage vos idées et, comme moi, défend les libertés individuelles et collectives"

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 20:30
J'ai participé à la célébration du jour de la libération fiscale, ce lundi 16 juillet, de 6:50 à 9:00, devant la gare de Pontault-Combault, puis ce matin, 17 juillet, de 6:50 à 8:15, devant la gare d'Ozoir-la Ferrière. Demain matin, avec l'aide d'Emmanuel, je remets ça devant la gare de Torcy, de 6:45 à 9:00.

J'ai distribué 570 tracts à Pontault et 315 à Ozoir, soit environ 60% de ce que je distribue hors vacances. Une difficulté est de distribuer à la fois les tracts (j'en ai fait imprimer 2 000), quelques tryptiques et des pin's (j'en ai reçu respectivement 140 et environ 70 de Contribuables Associés). L'expérience aidant, je me suis organisé ainsi :

- un tréteau, sur les 2 pans inclinés duquel j'ai collé l'affiche proposée par LC, en format A2 (soit 2 x A3) et ajouté "Demandez notre pin's : c'est gratuit" permet aux voyageurs arrivant à la gare d'anticiper l'objet de la distribution ;
- dans la main gauche, un paquet de tracts, orientés de façon à être directement lisibles par les passants ;
- dans la même main gauche, quelques tryptiques placés sous les tracts, un seul étant coincé entre l'annulaire et l'auriculaire. Je ne distribue habituellement que le seul tract, mais y ajoute parfois le tryptique quand la personne qui s'avance me semble avoir la tête de quelqu'un plus susceptible que la masse de s'intéresser à notre combat (!)
- dans la poche, un bic et une vingtaine de bandes de papier permettant à une personne de me laisser son nom, son prénom, sa ville et son adresse e-mail : j'essaie d'obtenir des personnes me demandant un pin's qu'elles me laissent leur adresse e-mail !
- à mes pieds, une saccoche dans laquelle se trouvent mes réserves de pin's, tryptiques et tracts.

Au bout de 2 jours, je n'ai récolté que 3 adresses e-mail et suis déçu. Les gens me demandent peu souvent un pin's et, en plus, ils n'ont pas toujours une adresse e-mail. Il faudra faire mieux demain !

Parmi les quelques propos intéressant échangés avec les passants, se détache une conversation avec une bénévole du Secours Populaire, me tenant un discours déjà entendu plusieurs fois pendant ma campagne législative : "Je ne suis pas raciste, mais il y a des tas d'aides sur lesquelles il ne faut compter si vous êtes Français de souche. Je suis obligée de mettre en vente ma maison pour pouvoir aider mes enfant à se loger !"

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 06:44
Pour illustrer mes précédents articles sur l'Ardéchoise, j'ai trouvé, sur le blog de "Pitchoun", un adepte du vélo couché, une vidéo de près de 13 minutes qui permet de se faire une bonne idée de cette course à vélo. La beauté des paysages, l'ambiance au sein de la course, les sensations du cycliste sont bien perceptibles. Mes seuls regrets sont l'absence d'images des ravitaillements et de la côte de Clara.

J'ai pris, moi aussi, quelques images vidéo, lors de la course, mais c'est moins commode à vélo debout qu'à vélo couché : sauf à être funambule, il faut descendre de vélo ! Dès que j'aurai pu les mettre en ligne, elles seront accessibles sur mon blog.

Merci à ce cycliste vidéaste !

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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 21:35
Aujourd'hui, une personne rencontrée chez des amis a répondu a mes questions sur son activité professionnelle. Elle travaille pour le groupe Lucien Barrière, propriétaire de casinos en France. Elle m'a appris que seules les villes d'eau, depuis Napoléon, étaient autorisées à avoir un casino, ainsi que, depuis peu, les villes de 500.000 habitants. Pourquoi celles-ci et pas d'autres ? Mystère et boulle de gomme !
En outre, les casinos doivent reverser à l'Etat (au sens large du terme : Etat central, collectivité locales, ...) entre 50% et 57% de leurs recettes brutes.
Si l'on ajoute que la Française des Jeux et le PMU bénéficient d'un monopole, on peut affirmer que l'étatisme et le fiscalisme règnent dans le secteur des jeux.
On connaît la fameuse phrase : "Le libéralisme, c'est le renard libre dans le poulailler libre". Le secteur des jeux apporte une nouvelle preuve qu'en réalité, le renard libre, c'est l'Etat : c'est lui qui possède la force armée et qui n'a de compte à rendre à personne. Les libéraux, eux, clament (hélas, dans le désert) que chaque citoyen a droit au respect de sa liberté et de sa propriété.

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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 08:46

Comme annoncé dans un précédent article, j'ai participé samedi 23 juin 2007 à la course cycliste dénommée "L'Ardéchoise". Logé à Vaudevant, à 3 km de Saint-Félicien, où avaient lieu le départ et l'arrivée, j'ai passé un week-end qui restera longtemps dans ma mémoire, en dépit de la porosité de plus en plus manifeste d'icelle.

C'était ma deuxième participation, et j'ai trouvé cette manifestation aussi entousiasmante que l'année passée. En 2007, l'équipe OEPDT (initiales dont je ne peux dévoiler le sens publiquement : outre le fait que des yeux chastes pourraient être choqués, je ne veux pas courir le risque d'enfreindre une des nombreuses lois liberticides - homophobie, discrimination, révisionnisme, etc ...- que nos gouvernements s'ingénient à nous concocter. Je peux juste écrire qu'il s'agit d'une allusion humoristique au fait qu'après de nombreuses heures de vélo, les postérieurs des amateurs que nous sommes sont assez douloureux) comptait 13 membres, dont la plupart ont effectué le parcours de 66 km. Je fus l'un des deux seuls équipiers à tenter l'aventure des 120 km. Tout s'est bien passé : grâce au temps (les nuages m'ont souvent permis de bénéficier d'une température clémente), à un entraînement plus sérieux que l'an passé (près de 600 km de vélo d'appartement au cours des 6 mois précédant la course), un vélo disposant d'un 3e plateau (m'évitant de mettre pied à terre dans la côte de Clara (qui atteint 15% de pente maximum et 6,9% de pente moyenne), et à l'aide de Philippe, mon compagnon de route, j'ai pu terminer en 6 heures 41', soit près de 45' de moins que l'an passé.

Outre la beauté des paysages, le plus marquant, pour moi, est la gentillesse de l'accueil des habitants des villages traversés. Les organisateurs de la course s'appuient, notamment, sur l'aide efficace d'un grand nombre de bénévoles (plus de 3 700). Les gens dans les villages vous applaudissent, chantent, jouent de la musique, vous offrent des fruits de leur jardin, des gâteaux de leur fabrication. Ils nourrissent et hébergent les participants à l'un des parcours effectués en 2 ou 3 jours.
Quand je défends les idées libérales, mes interlocuteurs me répondent souvent, pour justifier l'intervention de l'Etat, au nom de la "solidarité" (obligatoire, bien sûr) : "Tu raisonnes comme si l'homme était naturellement bon, mais il est naturellement mauvais". Je leur réponds alors :
- que les hommes de l'Etat ne sont pas meilleurs que les autres, au contraire : ils profitent de la force armée dévolue à l'Etat pour imposer des décisions dont ils pensent qu'elles servent leurs intérêts personnels ;
- que je crois que l'homme a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, et qu'à ce titre il n'est qu'accidentellement, occasionnellement, mauvais. C'est ce qui m'a fait écrire, dans ma
profession de foi, que "Les Français sont courageux, imaginatifs, travailleurs, pleins de talents divers, généreux. Si l'État respecte et protège leur liberté, leur propriété, ils bâtiront, par leurs libres initiatives, individuelles ou collectives (famille, amis, associations, entreprises), une société beaucoup plus prospère et juste que n'importe quel politicien n'est capable de le faire".
Il me semble que l'histoire de l'Ardéchoise me donne raison.

Je vous invite, pour finir à rendre visite au
site de France 3 Rhône-Alpes Auvergne, sur lequel vous trouverez diverses informations sur l'Ardéchoise, dont un reportage de 55' sur cette épreuve magnifique. 

Rendez-vous est pris pour le 7 juin 2008. Ardéchoise, Ardéchoise, quand tu nous tiens ! 

 

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 19:57
Ce samedi 23 juin 2007, je vais en Ardèche participer à une course cycliste célèbre, parce qu'elle rassemble chaque année des milliers de participants (record : plus de 15 000) : l'Ardéchoise.

C'est une course ouverte à tous (licenciés ou non) ou presque (il faut avoir au moins 16 ans), qui se déroule sur un, deux ou trois jours (on dort alors chez l'habitant). Il y a un grand nombre de parcours possibles, allant de 66 km (sur 1 jour) à 600 km (sur 3 jours). Les paysages sont superbes. Il y a beaucoup de pentes, la plus difficile étant celle du pont de Clara (15% maximum, 6,9% en moyenne), où j'ai du mettre pied à terre par 3 fois l'an passé.

Cette année, ce sera ma deuxième participation.  L'an dernier, je m'étais inscrit pour le parcours de 66 km (
Le Doux), mais, en cours de route, j'ai décidé de bifurquer à Lamastre pour prendre le parcours des Boutières (120 km).  Il m'avait fallu 7 h 24' et quelques secondes pour arriver au bout. Consultez sur la carte l'ensemble des parcours.

Je vous dis tout ça parce que cette épreuve magnifique est organisée, non pas par l'Etat, mais par des personnes privées, regroupées en association. Celle-ci salarie quelques personnes, mais s'appuie aussi sur 3 700 bénévoles ! L'épreuve, à ma connaissance, ne coûte rien au contribuable. Tout ceci mérite d'être souligné et encouragé.

Mon seul regret est de louper, ce même samedi 23, le méchoui organisé par ma soeur Pascale, ainsi que
l'AG de Alternative Libérale. J'espère que je serai pardonné !

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