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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 17:23
Un de mes amis, dirigeant d'une entreprise intervenant en médecine du travail, m'a appris avant-hier que la convention collective applicable à ce secteur d'activité rendait obligatoire que chaque médecin dispose de sa secrétaire personnelle. Bien entendu, les secrétaires ont une charge de travail bien moins importante que les médecins. Mon ami a envisagé de faire former les secrétaires pour qu'elles puissent avoir une activité para-médicale en plus de leur activité administrative. Les organisations syndicales lui ont alors rappelé que la convention collective prévoyait du 1 pour 1 (1 secrétaire assurant du secrétariat à plein temps pour un médecin à plein temps), et qu'il faudrait donc embaucher de nouvelles secrétaires.

Je ne sais pas si la convention collective prévoit la marque et le modèle de la machine à écrire que doivent utiliser les secrétaires, ainsi que le nombre maximum de feuilles de papier carbone admissible.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 07:54

J'ai passé la journée d'hier à finir de coller mes affiches. Il me restait 19 panneaux à visiter, à Chelles. Sur le chemin du retour, j'ai collé des affiches sur les 5 panneaux de Brou-sur-Chantereine, ce que ma "concurrente-associée" du MPF, Emilie Thelot, n'avait pas encore eu le temps de faire. Heureusement que elle et moi avons pu nous partager le travail : j'aurais été incapable de m'occuper tout seul de 147 panneaux !
Pour l'anecdote : une jeune collégienne m'a demandé un autocollant évoquant la dette de 2 000 milliards d'euros. Elle avait craqué pour la photo de ce bébé, au dessus de laquelle figure la question : "2 000 milliards de dette. C'est moi qui régale ?"



Lundi soir, j'ai participé à un débat organisé à Lagny-sur-Marne par la remarquable association 
C'entre vies'L, animée par son non moins remarquable Président, Nicolas Simiot, épaulé par le sympathique M. Gallot (Claude ?) Plus de 30 personnes ont assisté à la réunion, ce que je trouve très bien. Sur les 13 candidats, 7 étaient présents à la tribune : Julien Sanchez (FN), Catherine Jouanneau (SEGA), Sylvie Angeli (MoDem), Emeric Brehier (PS), Jean-Marc Ferrand (PC), Cécile Gilbert (Les Verts) et moi.
Chacun a pu se présenter brièvement (5'), puis répondre à tour de rôle à quelques questions posées par le public. Les 2 heures prévues pour le débat sont très vite passées. Mes positions ont été contestées par plus d'un, pendant ou à l'issue de la réunion. Il a cependant été reconnu que ces positions étaient cohérentes entre elles.
Comme j'avais cité les articles 1 ("Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit") et 4 ("La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits.") de la
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" de 1789, puis dénoncé le racket fiscal (le pin's d'un demi-euro, distribué par Contribuables Associés, avec l'aide de Liberté Chérie, pour célébrer la "journée de la libération fiscale", est une aide précieuse), Pierre Spielvogel, suppléant de Catherine Jouanneau me demanda de citer l'article ultérieur "prévoyant que les citoyens contribuent selon leurs moyens". Voila ce que j'aurai pu lui citer, si je n'avais pas craint de dépasser le temps qui m'était imparti :
Article 13 : "Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés." On peut observer qu'il n'est en aucun cas question de financer les assurances sociales, les chemins de fer, les syndicats, les partis politiques, la poste, les jeux, l'électricité et le gaz, les associations, etc ..."
Article 14 : "Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée." On peut observer que ce droit est de nos jours nié aux citoyens, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de leurs représentants. Ces derniers ne peuvent se prononcer que sur 1% du budget de l'Etat, et, de plus, ils ne représentent souvent qu'une minorité du corps électoral.
M. Gallot, à l'issue de la réunion, m'a reproché de donner une fausse (et mauvaise) image de la religion catholique, qu'il pratique. Il s'appuyait sur l'Evangile du bon Samaritain pour contester mes propos selon lesquels la solidarité obligatoire n'a pas de sens et ne respecte pas la dignité de la personne humaine. Je crois qu'il fait partie de la grande majorité des catholiques qui n'ont rien compris, de ce point de vue, au message évangélique.
Un passage de l'Evangile que j'aime beaucoup est Mt 20, 1-15 ("Les ouvriers de la dernière heure"). J'y vois, entre autres, la justification du libre marché, du respect des engagements librement consentis et la condamnation de toute forme d'atteinte au droit de propriété. Le voici.

 
« Voici, en effet, à quoi ressemble le Royaume des cieux : un propriétaire sortit tôt le matin afin d'engager des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux de leur payer le salaire habituel, une pièce d'argent par jour, et les envoya travailler dans sa vigne. Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit : «Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.» Et ils y allèrent. Le propriétaire sortit encore à midi, puis à trois heures de l'après-midi et fit de même. Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d'autres hommes qui se tenaient encore sur la place. Il leur demanda : «Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire ?» — «Parce que personne ne nous a engagés», répondirent-ils. Il leur dit : «Eh bien, allez, vous aussi, travailler dans ma vigne.»
Quand vint le soir, le propriétaire de la vigne dit à son contremaître : «Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les premiers engagés.» Ceux qui s'étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent alors et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand ce fut le tour des premiers engagés, ils pensèrent qu'ils recevraient plus ; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils critiquaient le propriétaire et disaient : «Ces ouvriers engagés en dernier n'ont travaillé qu'une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d'une journée entière de travail sous un soleil brûlant !» Mais le propriétaire répondit à l'un d'eux : «Mon ami, je ne te cause aucun tort. Tu as convenu avec moi de travailler pour une pièce d'argent par jour, n'est-ce pas ? Prends donc ton salaire et va-t'en. Je veux donner à ce dernier engagé autant qu'à toi. N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ? Ou bien es-tu jaloux parce que je suis bon ?»

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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 22:42
Voici des nouvelles de ma campagne.

J'ai commencé à distribuer des tracts (en fait, il s'agit de 10.000 exemplaires de ma profession de foi, imprimés en plus de ceux destinés à la préfecture) jeudi 24 mai au marché de Chelles. Malgré le peu de monde, j'ai eu quelques occasions de discuter. Un commerçant, notamment, m'a expliqué qu'il était l'objet d'une concurrence déloyale de la part de personnes, souvent immigrées, qui étaient aidées d'une manière ou d'une autre par les pouvoirs publics (ex : RMI s'ajoutant aux revenus de l'activité de commerçant), ou qui trichaient (pas de licence, pas de cotisations URSSAF, ...). Etant à la retraite, il n'avait pas le droit d'aider sa femme autrement que bénévolement, ce qui lui interdisait par exemple, sous peine de forte amende, de toucher à la caisse.

Sur un marché, ou à proximité d'une grande surface, j'ai ma façon d'engager la conversation : "Appréciez-vous d'avoir le choix entre plusieurs founisseurs, sur le marché ?" et après la réponse positive, "Trouvez-vous normal de ne pas pouvoir choisir votre transporteur public (SNCF, RATP), votre assurance sociale,...?
anti_bug_fck"
Ce même jour, j'ai collé ma première affiche sur le panneau proche de la mairie.

Le lendemain, distribution de professions de foi devant la gare de Chelles. Il y a beaucoup moins de passage que dans certaines gares où j'ai l'habitude de tracter (Pontault-Combault, Torcy, par exemple). Peu de gens s'arrêtent pour discuter. Dans cette hypothèse, la tactique est la même qu'au marché, et cela tombe particulièrement bien, car, pour une fois, la SNCF est en ...grève !

4 ou 5 militants du PCF arrivent après moi pour tracter, dont le candidat qui m'est opposé, Jean-Marc Ferrand (professeur de philosophie). Je les trouve tous fort sympathiques. Peu avant leur départ, j'échange quelques mots avec Jean-Marc Ferrand. Je cmprends de sa part qu'il trouve que la grève de la SNCF tombe mal à propos, et j'apprends que "Le PCF a évolué. Nous sommes maintenant favorables au libre marché, dans certains domaines" Mais il n'est pas encore question de "marchandiser" l'enseignement, les assurances sociales, etc...

Quelques jours plus tard, mardi 29, je "tracte" à la gare de Lagny-sur-Marne, où m'avait devancé une équipe du Modem, dont la très agréable Sylvie Angeli, la candidate de ce parti (Cap 21). Après la distribution (là non plus, il n'y avait pas foule), nous faisons connaissance et échangeons quelques mots dans un café voisin. Puis je pars coller quelques affiches, conseillé sur la technique par Sylvie Angeli, pour la première affiche, et piloté par Eric Dabrowski pour trouver les 4 autres panneaux de Pomponne.
Ce même jour, je suis informé par Emilie Thelot, candidate du MPF, que ses affiches sont arrivées et que je peux passer le lendemain à Villeparisis pour procéder à un échange : je collerai ses affiches sur 72 panneaux du sud de la circonscription, elle collera les miennes sur 75 panneaux du nord de ladite circonscription.

Mercredi 30 je passe donc chez elle procéder à l'échange convenu, puis pars coller ses affiches sur les 5 panneaux de Pomponne, avant de coller nos affiches sur 13 des 20 panneaux de Lagny.

Jeudi 31, je "tracte" devant la gare de Vaires-sur-Marne (où il y a très peu de monde). Il me faut ici signaler ce reproche surprenant reçu d'un jeune (18/20 ans ?) : "Ce n'est pas bien, pour les arbres, de distribuer des tracts" ! Puis je pars coller nos affiches sur les 16 panneaux de Vaires (à cette occasion, je tombe sur Jacques Beunèche, informaticien, candidat de Lutte Ouvrière), avant d'aller à Lagny pour les 7 panneaux non visités la veille.

Lundi 4 juin à 21 heures, je participerai à un débat entre candidats organisé par une association d'habitants de Lagny-sur-Marne. Il se déroulera au Cercle des Anciens, au 3, rue des Poids aux Lombards.

D'ici-là, il me faut alimenter mon blog, répondre aux questionnaires soumis aux candidats par différentes associations, coller nos affiches sur les 31 panneaux de Chelles, essayer de réaliser différentes vidéos de campagne, distribuer les 8.000 professions de foi qui me restent, etc... Tout ceci en n'oubliant pas trop mes activités professionneles, familiales, lyriques (jeudi 14 juin, la classe de chant dont je fais partie donnera à Ozoir une représentation d'une adaptation de Phi-Phi, opérette "légère" de Christiné) ou tennistiques.

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 13:54
Ces trois derniers jours, j'ai eu mes deux premiers contacts de campagne législative avec des journalistes.
Mardi, j'avais rendez-vous à 10:30 avec Christel Brigaudeau, du journal Le Parisien, dans la brasserie "Le Larzac", à Chelles. Ce journal, depuis lundi dernier, publie chaque jour une pleine page de présentation des enjeux locaux dans telle ou telle circonscription de Seine-et-Marne (en commençant par la 2e, lundi, puis la 8e, mardi). La 7e circonscription, où je suis candidat, a été présentée dans l'édition de jeudi. J'ai défendu le point de vue que les enjeux locaux éventuels n'étaient pas du ressort du député, dont le rôle est de voter la loi et de contrôler le gouvernement. Il me semble que les enjeux importants pour les Français sont des enjeux nationaux : chômage, pouvoir d'achat stagnant, enseignement de qualité médiocre, transports publics honteux, couverture sociale calamiteuse, difficultés de logement de plus en plus graves, etc... Ces enjeux sont de la responsabilité des députés, qui devraient contrôler le gouvernement et lui servir d'aiguillon. Hélas, les institutions limitent le pouvoir des députés qui sont, de plus, à la botte de leurs partis respectifs.
Mercredi, j'ai été le premier des candidats de cette circonscription à enregistrer, dans la station
Canal Coquelicot, à Torcy, une présentation de 1'10", passée aux informations télévisées du lendemain soir  et rediffusée plusieurs fois dans la soirée. Cette émission est accessible en cliquant ici.
Deux autres reportages présentent l'élection où je suis candidat : voici
le premier et le second.
Il me reste à entrer en contact avec un journaliste de La Marne et un autre de la République de Seine-et-Marne.

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 12:31
Vous êtes invités à participer aux 2 prochaines réunions d'un groupe de travail sur la doctrine sociale de l'Eglise catholique, qui auront lieu :
 
- mardi 22 mai à 20:30,
mercredi 13 juin à 20:30,
 
à la salle paroissiale d'Ozoir-la-Ferrière, au dos de l'Eglise.
 
Au cours de la première de ces réunions seront analysés les autres principes (la dernière fois, nous avions étudié le principe personnaliste) de la doctrine sociale de l'Eglise, décrits au chapitre 4 du compendium de la doctrine sociale : le bien commun, la destination universelle des biens, le principe de subsidiarité, la participation, le principe de solidarité. L'Eglise estime que le respect de ces principes est indispensable à l'édification d'une société plus humaine : il nous est donc nécessaire de bien les connaître. En outre, ces principes nous aideront à porter une appréciation sur les propositions des candidats aux prochaines législatives.
 
Au cours de la réunion du 13 juin, nous étudierons le chapitre 5 du compendium, qui a pour thème "La famille, cellule vitale de la société". La projection vidéo de l'intervention du Pr Jean-Didier Lecaillon, lors du colloque du 4 février 2006, sur "La famille", servira de support à notre réflexion.

Il n'est pas nécessaire d'avoir participé aux réunions précédentes pour tirer profit de celles à venir. Il est préférable, mais pas du tout indispensable, de lire le chapitre 4 du
compendium de la doctrine sociale de l'Eglise avant celle de mardi 22 mai, ainsi que le chapitre 5 avant celle du mercredi 13 juin.

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 21:59

Ce mardi 10 avril 2007, à 18 heures, avait lieu l'A.G. de l'ALEPS (Association pour la Liberté Economique et le Progrès Social) à Neuilly-sur-Seine. Je m'y suis rendu avec plaisir, comme chaque année : c'est une occasion rêvée de rencontrer les plus grands noms du libéralisme français. 

Après le rapport financier de Georges Lane, le Président, Jacques Garello fit un rapport moral au cours duquel il évoqua, notamment, les élections présidentielles. Pour lui, l'absence de candidat libéral (compte tenu de la non-obtention des 500 parrainages par Edouard Fillias, de Alternative Libérale) impliquait que les libéraux devraient continuer à se retrousser les manches après l'élection. Il raconta que l'ALEPS avait attribué des notes, allant de 0 à 5, à chacun des principaux candidats officiels, en fonction de leurs programmes écrits, sur 36 propositions extraites du guide du candidat. Les notes étaient attribuées plutôt généreusement : la note zéro n'était attribuée qu'aux candidats n'ayant même pas évoqué la proposition dans leur programme et il suffisait donc à un candidat d'en parler pour avoir au moins 1. Les notes s'échelonnent de 58 (Sarkozy) à 4 (Ségolène Royal), sur un total maximum de 180 ! Le Pen a obtenu 53, Villiers, 45, et Bayrou, 23. Les résultats détaillés sont publiés dans la Nouvelle Lettre n° 914 du 14 avril 2007 (voir site de l'ALEPS).

Vint ensuite la présentation de leurs ouvrages, en 5' chacun, par 5 des 7 candidats au prix du livre libéral 2006 :

Pierre BONCENNE Pour Jean François Revel (Plon)
Jacques de GUENIN Logique du Libéralisme (Charles Coquelin)
Mathieu LAINE La Grande Nurserie (J.C. Lattès)
Alain LAURENT Le libéralisme : histoire d'un détournement (Les Belles Lettres)
Yves MONTENAY : Retraites, Famille et immigration (L'Harmattan)

Florin AFTALION Alerte Rouge sur l'Amérique (J.C. Lattès), pourtant présent, et Nicolas BAVEREZ Nouveau Monde, Vieille France (Perrin), absent quant à lui, ne présentèrent pas leur ouvrage. Ceci laissa un peu de temps à Maître Patrick Simon ("Le droit naturel - Ses amis et ses ennemis") et Guy Millière ("Pourquoi la France ne fait plus rêver") de présenter les leurs.

Le Professeur Pascal Salin remit le prix au lauréat, Alain Laurent. La soirée se termina autour d'un verre où il était possible d'échanger quelques mots avec Nicolas Lecaussin (vanqueur l'an passé avec "Cet Etat qui tue la France"), Jacques Bourdu, Axel Arnoux, et autres ardents défenseurs de la pensée libérale.

 

Jacques Garello reviendra sur cette A.G. dans son "Libre journal des économistes", sur Radio Courtoisie (accessible via son blog), ce mercredi de 12 heures à 13 heures 30' (rediffusé à 16 heures, puis minuit).

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 22:32

Cette article est la suite annoncée dans un article précédent sur le même sujet.

La phrase de l'évangile relatant la résurection de Lazare ayant le plus marqué le père Régis Martin était ...l'avant-dernière : "Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. » !

Voici, en très succinct, le commentaire qui m'est resté en mémoire, et qui me semble parfaitement en phase avec la Révélation biblique et la doctrine sociale de l'Eglise.

Il nous arrive souvent de mettre des liens aux autres, de vouloir les commander, les entraver. Jésus nous invite à ne pas le faire, à respecter la liberté du prochain. La dignité de l'homme l'exige. Rien ne peut justifier que nous ne respections pas la liberté des autres.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 08:52

Hier soir, à l'occasion de la messe anticipée, à Ozoir-la-Ferrière, il m'a été donné d'entendre une homélie que j'ai trouvée surprenante et remarquable, de la part du père Régis Martin. Le texte de l'évangile auquel elle faisait référence n'était pas celui du 5e dimanche de Carême, mais celui de la résurection de Lazare (Jn 11, 1-45, texte-ci-dessous). Le prédicateur nous commenta la phrase de ce texte qui le marquait le plus. Je vous laisse deviner laquelle... Un prochain article vous donnera la réponse, ainsi que le commentaire entendu (tel qu'il m'est resté en mémoire).

11 1 Un homme appelé Lazare tomba malade. Il habitait Béthanie, le village où vivaient Marie et sa soeur Marthe. 2 — Marie était cette femme qui répandit du parfum sur les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. — 3 Les deux soeurs envoyèrent quelqu'un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. » 4 Lorsque Jésus apprit cette nouvelle, il dit : « La maladie de Lazare ne le fera pas mourir ; elle doit servir à montrer la puissance glorieuse de Dieu et à manifester ainsi la gloire du Fils de Dieu. »

 

 

5 Jésus aimait Marthe et sa soeur, ainsi que Lazare. 6 Or, quand il apprit que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il se trouvait, 7 puis il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. » 8 Les disciples lui répondirent : « Maître, il y a très peu de temps on cherchait à te tuer à coups de pierres là-bas et tu veux y retourner ? » 9 Jésus leur dit : « Il y a douze heures dans le jour, n'est-ce pas ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde. 10 Mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce qu'il n'y a pas de lumière en lui. » 11 Après avoir dit cela, Jésus ajouta : « Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller. » 12 Les disciples répondirent : « Seigneur, s'il s'est endormi, il guérira. » 13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais les disciples pensaient qu'il parlait du sommeil ordinaire. 14 Jésus leur dit alors clairement : « Lazare est mort. 15 Je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, parce que ainsi vous croirez en moi. Mais allons auprès de lui. » 16 Alors Thomas — surnommé le Jumeau — dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec notre Maître ! » 17 Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà. 18 Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, 19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. 20 Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre ; mais Marie resta assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. » 23 Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. » 24 Marthe répondit : « Je sais qu'il se relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; 26 et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » — 27 « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. » 28 Sur ces mots, Marthe s'en alla appeler sa soeur Marie et lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. » 29 Dès que Marie eut entendu cela, elle se leva et courut au-devant de Jésus. 30 Or, Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. 31 Quand les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever et sortir en hâte, ils la suivirent. Ils pensaient qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. 32 Marie arriva là où se trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 33 Jésus vit qu'elle pleurait, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle. Il en fut profondément ému et troublé, 34 et il leur demanda : « Où l'avez-vous mis ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens et tu verras. » 35 Jésus pleura. 36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait ! » 37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir ? » 38 Jésus, de nouveau profondément ému, se rendit au tombeau. C'était une caverne, dont l'entrée était fermée par une grosse pierre. 39 « Enlevez la pierre », dit Jésus. Marthe, la soeur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu'il est ici. » 40 Jésus lui répondit : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois tu verras la gloire de Dieu. » 41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m'avoir écouté. 42 Je sais que tu m'écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m'entourent, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » 43 Cela dit, il cria très fort : « Lazare, sors de là ! » 44 Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. » 45 Beaucoup de Juifs, parmi ceux qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 20:38
J'ai regardé ce soir la dernière émission de Claude Reichman consacrée à Michel Bongrand, le "pape du marketing politique". Je l'ai trouvée très intéressante, en raison notamment des anecdotes politiques racontées par l'invité.
Ceci me donne l'occasion de saluer l'initiative de Claude Reichman, qui enregistre une émission TV d'une heure par semaine, qu'il met en ligne sur Internet, et dans laquelle il aborde différents sujets d'actualité, avec un ou plusieurs invités presque toujours fort intéressants, voire passionnants.
Le talent d'animateur de Claude Reichman me semble indéniable : non seulement il choisit de bons sujets (sortants souvent des sentiers battus), de bon invités, mais en plus il sait les mettre en valeur. Il s'exprime en outre, dans un français impeccable, sans la moindre hésitation, le moindre "euh". Chapeau !

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 08:19

Samedi 10 mars 2007, j'ai participé à un colloque fort intéressant, sur le thème "Humaniser le travail dans une société libre". Organisé à Paris par l'Association des Economistes Catholiques et la Fondation de Service Politique, il constituait la deuxième rencontre de ce type, sur "L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise".
J'ai été tout particulièrement impressionné par l'intervention de deux patrons chrétiens : Xavier Fontanet, dirigeant de Essilor, et François Michelin. Tous deux ont captivé l'auditoire, à tel point que c'est à eux que toutes les questions, lors des discussions avec la salle, ont été adressées. Tous deux ont vanté les mérites de l'économie de marché, de la concurrence (qualifiée de "divine" par Xavier Fontanet), du profit, souvent réinvesti dans les entreprises, de la mondialisation, de la liberté, du libéralisme. Ils ont stigmatisé le recours à l'Etat-Providence, l'utilisation trompeuse de certains mots (acquis sociaux, précarité, solidarité,...), le racket des prélèvement obligatoires.
J'ai cependant été déçu par l'intervention de
Hervé Magnouloux et peiné par celles de deux représentants de la CFTC, Michel Coquillion et Joseph Thouvenel.

En ce qui concerne le premier, il a recensé les diverses mesures mises en oeuvre, sans guère de succès, pour enrayer le chômage. J'ai noté que la dernière d'entre elles, le développement de la formation, lui semblait la plus prometteuse.
Ma déception vient du fait qu'ont été complètement occultées les solutions sérieuses à ce grave problème, alors que le titre de l'intervention était "Comment vaincre le chômage ?" Et pourtant, la doctrine sociale de l'Eglise indique très clairement quelles sont ces solutions ! Il suffit de se référer au
compendium :
- article 347 : Il existe de bonnes raisons d'estimer qu'en de nombreuses circonstances « le marché libre soit l'instrument le plus approprié pour répartir les ressources et répondre efficacement aux besoins ».
Ceci s'applique bien évidemment au marché de l'emploi, qu'il suffit de libérer pour répondre efficacement aux besoins (le besoin des salariés, c'est un emploi rémunéré, un salaire, celui des entreprises, c'est une prestation effectuée par un salarié) et répartir les ressources (c'est à dire les salaires, d'une part, et les salariés, d'autre part) ;
- article 216 (principe de subsidiarité) : « De même qu'on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s'acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d'une manière très dommageable l'ordre social, que de retirer aux groupements d'ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d'un rang plus élevé, les fonctions qu'ils sont en mesure de remplir eux-mêmes».
En interdisant aux salariés et aux patrons de négocier librement entre eux, en faisant intervenir l'Etat et les organisations syndicales pour imposer un droit du travail contraignant, un salaire minimum, une durée légale du travail, etc... on obtient ce qu'annonçait Pie XI : une injustice, un trouble très dommageable à l'ordre social, à savoir le chômage (de masse) ;
- article 133 :
"C'est la raison pour laquelle ni sa (la personne humaine) vie, ni le développement de sa pensée, ni ses biens, ni ceux qui partagent son histoire personnelle et familiale, ne peuvent être soumis à d'injustes restrictions dans l'exercice de ses droits et de sa liberté. La personne ne peut pas être finalisée à des projets de caractère économique, social et politique imposés par quelque autorité que ce soit, même au nom de présumés progrès de la communauté civile dans son ensemble ou d'autres personnes, dans le présent ou dans le futur".
Cet article condamne les atteintes à la liberté précitées, mais aussi le racket (fiscalité, charges sociales) qui s'attaque au droit de propriété des salariés comme des entrepreneurs, à savoir le fruit de leur travail, autrement dit leur rémunération.

Dans un article suivant, je vous expliquerai pourquoi j'ai été très chagriné par les interventions des deux membres de la CFTC.

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