Je ne sais pas si la convention collective prévoit la marque et le modèle de la machine à écrire que doivent utiliser les secrétaires, ainsi que le nombre maximum de feuilles de papier carbone admissible.
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Blog de Thierry Jallas
Chrétien, donc libéral : "Rien par force, tout par amour"
(devise de saint François de
Sales) |
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J'ai passé la journée d'hier à finir de coller mes affiches. Il me restait 19 panneaux à visiter, à Chelles. Sur le chemin du retour, j'ai collé des affiches sur les 5
panneaux de Brou-sur-Chantereine, ce que ma "concurrente-associée" du MPF, Emilie Thelot, n'avait pas encore eu le temps de faire. Heureusement que elle et moi avons pu nous partager le
travail : j'aurais été incapable de m'occuper tout seul de 147 panneaux !
Pour l'anecdote : une jeune collégienne m'a demandé un autocollant évoquant la dette de 2 000 milliards d'euros. Elle avait craqué pour la photo de ce bébé, au dessus de laquelle figure la
question : "2 000 milliards de dette. C'est moi qui régale ?"
Lundi soir, j'ai participé à un débat organisé à Lagny-sur-Marne par la remarquable association C'entre
vies'L, animée par son non moins remarquable Président, Nicolas
Simiot, épaulé par le sympathique M. Gallot (Claude ?) Plus de 30 personnes ont assisté à la réunion, ce que je trouve très bien. Sur les 13 candidats,
7 étaient présents à la tribune : Julien Sanchez (FN), Catherine Jouanneau (SEGA), Sylvie Angeli (MoDem), Emeric Brehier (PS), Jean-Marc Ferrand (PC), Cécile Gilbert (Les Verts) et moi.
Chacun a pu se présenter
brièvement (5'), puis répondre à tour de rôle à quelques questions posées par le public. Les 2 heures prévues pour le débat sont très vite passées. Mes positions ont été contestées par plus d'un,
pendant ou à l'issue de la réunion. Il a cependant été reconnu que ces positions étaient cohérentes entre elles.
Comme j'avais cité les articles 1 ("Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit") et 4 ("La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi,
l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits.") de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" de 1789, puis dénoncé le racket fiscal (le pin's
d'un demi-euro, distribué par Contribuables Associés, avec l'aide de Liberté Chérie, pour célébrer la
"journée de la libération fiscale", est une aide précieuse), Pierre
Spielvogel, suppléant de Catherine Jouanneau me demanda de citer l'article ultérieur "prévoyant que les citoyens contribuent selon leurs moyens". Voila ce que j'aurai pu lui citer, si je n'avais
pas craint de dépasser le temps qui m'était imparti :
Article 13 : "Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les
citoyens, en raison de leurs facultés." On peut observer qu'il n'est en aucun cas question de financer les assurances sociales, les chemins de fer, les syndicats, les partis politiques, la
poste, les jeux, l'électricité et le gaz, les associations, etc ..."
Article 14 : "Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi,
et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée." On peut observer que ce droit est de nos jours nié aux citoyens, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de
leurs représentants. Ces derniers ne peuvent se prononcer que sur 1% du budget de l'Etat, et, de plus, ils ne représentent souvent qu'une minorité du corps électoral.
M. Gallot, à l'issue de la réunion, m'a reproché de donner une fausse (et mauvaise) image de la religion catholique, qu'il pratique. Il s'appuyait sur l'Evangile du bon Samaritain
pour contester mes propos selon lesquels la solidarité obligatoire n'a pas de sens et ne respecte pas la dignité de la personne humaine. Je crois qu'il fait partie de la grande majorité des
catholiques qui n'ont rien compris, de ce point de vue, au message évangélique.
Un passage de l'Evangile que j'aime beaucoup est Mt 20, 1-15 ("Les ouvriers de la dernière heure"). J'y vois, entre autres, la justification du libre marché, du respect des engagements librement
consentis et la condamnation de toute forme d'atteinte au droit de propriété. Le voici.
« Voici, en effet, à quoi ressemble le Royaume des cieux : un propriétaire sortit tôt le matin afin d'engager des ouvriers
pour sa vigne. Il convint avec eux de leur payer le salaire habituel, une pièce d'argent par jour, et les envoya travailler dans sa vigne. Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit
d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit : «Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.» Et ils y allèrent. Le propriétaire
sortit encore à midi, puis à trois heures de l'après-midi et fit de même. Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d'autres hommes qui se tenaient encore sur la place. Il leur
demanda : «Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire ?» — «Parce que personne ne nous a engagés», répondirent-ils. Il leur dit : «Eh bien, allez, vous aussi, travailler
dans ma vigne.»
Quand vint le soir, le propriétaire de la vigne dit à son contremaître : «Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les
premiers engagés.» Ceux qui s'étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent alors et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand ce fut le tour des premiers engagés, ils pensèrent qu'ils
recevraient plus ; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils critiquaient le propriétaire et disaient : «Ces ouvriers engagés en dernier n'ont travaillé
qu'une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d'une journée entière de travail sous un soleil brûlant !» Mais le propriétaire répondit à l'un d'eux : «Mon
ami, je ne te cause aucun tort. Tu as convenu avec moi de travailler pour une pièce d'argent par jour, n'est-ce pas ? Prends donc ton salaire et va-t'en. Je veux donner à ce dernier engagé
autant qu'à toi. N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ? Ou bien es-tu jaloux parce que je suis bon ?»
Ce mardi 10 avril 2007, à 18 heures, avait lieu l'A.G. de l'ALEPS (Association pour la Liberté Economique et le Progrès Social) à Neuilly-sur-Seine. Je m'y suis rendu avec plaisir, comme chaque année : c'est une occasion rêvée de rencontrer les plus grands noms du libéralisme français.
Après le rapport financier de Georges Lane, le Président, Jacques Garello fit un rapport moral au cours duquel il évoqua, notamment, les élections présidentielles. Pour lui, l'absence de candidat libéral (compte tenu de la non-obtention des 500 parrainages par Edouard Fillias, de Alternative Libérale) impliquait que les libéraux devraient continuer à se retrousser les manches après l'élection. Il raconta que l'ALEPS avait attribué des notes, allant de 0 à 5, à chacun des principaux candidats officiels, en fonction de leurs programmes écrits, sur 36 propositions extraites du guide du candidat. Les notes étaient attribuées plutôt généreusement : la note zéro n'était attribuée qu'aux candidats n'ayant même pas évoqué la proposition dans leur programme et il suffisait donc à un candidat d'en parler pour avoir au moins 1. Les notes s'échelonnent de 58 (Sarkozy) à 4 (Ségolène Royal), sur un total maximum de 180 ! Le Pen a obtenu 53, Villiers, 45, et Bayrou, 23. Les résultats détaillés sont publiés dans la Nouvelle Lettre n° 914 du 14 avril 2007 (voir site de l'ALEPS).
Vint ensuite la présentation de leurs ouvrages, en 5' chacun, par 5 des 7 candidats au prix du livre libéral 2006 : Le Professeur Pascal Salin remit le prix au lauréat, Alain Laurent. La soirée se termina autour d'un verre où il était possible d'échanger quelques mots avec Nicolas Lecaussin (vanqueur l'an passé avec "Cet Etat qui tue la France"), Jacques Bourdu, Axel Arnoux, et autres ardents défenseurs de la pensée libérale. Jacques Garello reviendra sur cette A.G. dans son "Libre journal des économistes", sur Radio Courtoisie (accessible via son blog), ce mercredi de 12 heures à 13 heures 30' (rediffusé à 16 heures, puis minuit).
Pierre BONCENNE Pour Jean François Revel (Plon)
Jacques de GUENIN Logique du Libéralisme (Charles Coquelin)
Mathieu LAINE La Grande Nurserie (J.C. Lattès)
Alain LAURENT Le libéralisme : histoire d'un détournement (Les Belles Lettres)
Yves MONTENAY : Retraites, Famille et immigration (L'Harmattan)
Florin AFTALION Alerte Rouge sur l'Amérique (J.C. Lattès), pourtant présent, et Nicolas BAVEREZ Nouveau Monde, Vieille France (Perrin), absent quant à lui, ne présentèrent pas leur ouvrage. Ceci laissa un peu de temps à Maître Patrick Simon ("Le droit naturel - Ses amis et ses ennemis") et Guy Millière ("Pourquoi la France ne fait plus rêver") de présenter les leurs.
Cette article est la suite annoncée dans un article précédent sur le même sujet.
La phrase de l'évangile relatant la résurection de Lazare ayant le plus marqué le père Régis Martin était ...l'avant-dernière : "Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. » !
Voici, en très succinct, le commentaire qui m'est resté en mémoire, et qui me semble parfaitement en phase avec la Révélation biblique et la doctrine sociale de l'Eglise.
Il nous arrive souvent de mettre des liens aux autres, de vouloir les commander, les entraver. Jésus nous invite à ne pas le faire, à respecter la liberté du prochain. La dignité de l'homme l'exige. Rien ne peut justifier que nous ne respections pas la liberté des autres.
Hier soir, à l'occasion de la messe anticipée, à Ozoir-la-Ferrière, il m'a été donné d'entendre une homélie que j'ai trouvée surprenante et remarquable, de la part du père Régis Martin. Le texte de l'évangile auquel elle faisait référence n'était pas celui du 5e dimanche de Carême, mais celui de la résurection de Lazare (Jn 11, 1-45, texte-ci-dessous). Le prédicateur nous commenta la phrase de ce texte qui le marquait le plus. Je vous laisse deviner laquelle... Un prochain article vous donnera la réponse, ainsi que le commentaire entendu (tel qu'il m'est resté en mémoire).
11 1 Un homme appelé Lazare tomba malade. Il habitait Béthanie, le village où vivaient Marie et sa soeur Marthe. 2 — Marie était cette femme qui répandit du parfum sur les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. — 3 Les deux soeurs envoyèrent quelqu'un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. » 4 Lorsque Jésus apprit cette nouvelle, il dit : « La maladie de Lazare ne le fera pas mourir ; elle doit servir à montrer la puissance glorieuse de Dieu et à manifester ainsi la gloire du Fils de Dieu. »
5 Jésus aimait Marthe et sa soeur, ainsi que Lazare. 6 Or, quand il apprit que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il se trouvait, 7 puis il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. » 8 Les disciples lui répondirent : « Maître, il y a très peu de temps on cherchait à te tuer à coups de pierres là-bas et tu veux y retourner ? » 9 Jésus leur dit : « Il y a douze heures dans le jour, n'est-ce pas ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde. 10 Mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce qu'il n'y a pas de lumière en lui. » 11 Après avoir dit cela, Jésus ajouta : « Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller. » 12 Les disciples répondirent : « Seigneur, s'il s'est endormi, il guérira. » 13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais les disciples pensaient qu'il parlait du sommeil ordinaire. 14 Jésus leur dit alors clairement : « Lazare est mort. 15 Je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, parce que ainsi vous croirez en moi. Mais allons auprès de lui. » 16 Alors Thomas — surnommé le Jumeau — dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec notre Maître ! » 17 Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà. 18 Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, 19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. 20 Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre ; mais Marie resta assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. » 23 Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. » 24 Marthe répondit : « Je sais qu'il se relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; 26 et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » — 27 « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. » 28 Sur ces mots, Marthe s'en alla appeler sa soeur Marie et lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. » 29 Dès que Marie eut entendu cela, elle se leva et courut au-devant de Jésus. 30 Or, Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. 31 Quand les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever et sortir en hâte, ils la suivirent. Ils pensaient qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. 32 Marie arriva là où se trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 33 Jésus vit qu'elle pleurait, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle. Il en fut profondément ému et troublé, 34 et il leur demanda : « Où l'avez-vous mis ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens et tu verras. » 35 Jésus pleura. 36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait ! » 37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir ? » 38 Jésus, de nouveau profondément ému, se rendit au tombeau. C'était une caverne, dont l'entrée était fermée par une grosse pierre. 39 « Enlevez la pierre », dit Jésus. Marthe, la soeur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu'il est ici. » 40 Jésus lui répondit : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois tu verras la gloire de Dieu. » 41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m'avoir écouté. 42 Je sais que tu m'écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m'entourent, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » 43 Cela dit, il cria très fort : « Lazare, sors de là ! » 44 Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. » 45 Beaucoup de Juifs, parmi ceux qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Samedi 10 mars 2007, j'ai participé à un colloque fort intéressant, sur le thème "Humaniser le travail dans
une société libre". Organisé à Paris par l'Association des Economistes Catholiques et la Fondation de Service
Politique, il constituait la deuxième rencontre de ce type, sur "L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise".
J'ai été tout particulièrement impressionné par l'intervention de deux patrons chrétiens : Xavier Fontanet, dirigeant de Essilor, et François Michelin. Tous deux ont captivé l'auditoire, à tel
point que c'est à eux que toutes les questions, lors des discussions avec la salle, ont été adressées. Tous deux ont vanté les mérites de l'économie de marché, de la concurrence (qualifiée
de "divine" par Xavier Fontanet), du profit, souvent réinvesti dans les entreprises, de la mondialisation, de la liberté, du libéralisme. Ils ont stigmatisé le recours à l'Etat-Providence,
l'utilisation trompeuse de certains mots (acquis sociaux, précarité, solidarité,...), le racket des prélèvement obligatoires.
J'ai cependant été déçu par l'intervention de Hervé Magnouloux et peiné par
celles de deux représentants de la CFTC, Michel Coquillion et Joseph
Thouvenel.
En ce qui concerne le premier, il a recensé les diverses mesures mises en oeuvre, sans guère de succès, pour enrayer le chômage. J'ai noté que la dernière d'entre elles, le
développement de la formation, lui semblait la plus prometteuse.
Ma déception vient du fait qu'ont été complètement occultées les solutions sérieuses à ce grave problème, alors que le titre de l'intervention était "Comment vaincre le chômage ?" Et pourtant, la
doctrine sociale de l'Eglise indique très clairement quelles sont ces solutions ! Il suffit de se référer au compendium :
- article 347 : Il existe de bonnes raisons d'estimer qu'en de nombreuses circonstances « le marché libre soit l'instrument le plus approprié pour répartir les ressources et répondre
efficacement aux besoins ».
Ceci s'applique bien évidemment au marché de l'emploi, qu'il suffit de libérer pour répondre efficacement aux besoins (le besoin des salariés,
c'est un emploi rémunéré, un salaire, celui des entreprises, c'est une prestation effectuée par un salarié) et répartir les ressources (c'est à dire les
salaires, d'une part, et les salariés, d'autre part) ;
- article 216 (principe de subsidiarité) : « De même qu'on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la
communauté, les attributions dont ils sont capables de s'acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d'une
manière très dommageable l'ordre social, que de retirer aux groupements d'ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d'un rang plus élevé, les fonctions qu'ils sont en
mesure de remplir eux-mêmes».
En interdisant aux salariés et aux patrons de négocier librement entre eux, en faisant intervenir l'Etat et les organisations syndicales pour imposer un droit du travail contraignant, un salaire
minimum, une durée légale du travail, etc... on obtient ce qu'annonçait Pie XI : une injustice, un trouble très dommageable à l'ordre social, à savoir le chômage (de masse) ;
- article 133 : "C'est la raison pour laquelle ni sa (la personne humaine) vie, ni le développement de sa pensée, ni ses biens, ni ceux qui partagent son histoire
personnelle et familiale, ne peuvent être soumis à d'injustes restrictions dans l'exercice de ses droits et de sa liberté. La personne ne peut pas être finalisée à des projets de caractère
économique, social et politique imposés par quelque autorité que ce soit, même au nom de présumés progrès de la communauté civile dans son ensemble ou d'autres personnes, dans le présent ou
dans le futur".
Cet article condamne les atteintes à la liberté précitées, mais aussi le racket (fiscalité, charges sociales) qui s'attaque au droit de propriété des salariés comme des entrepreneurs, à savoir le
fruit de leur travail, autrement dit leur rémunération.
Dans un article suivant, je vous expliquerai pourquoi j'ai été très chagriné par les interventions des deux membres de la CFTC.